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Service et prière pour étudiants/jeunes pros

Service et prière à Maylis

Besoin de recul, de te mettre au vert ? Que dirais-tu de venir pour un temps de service et de prière à l’abbaye ?
Étudiants et jeunes pros, vous êtes les bienvenus en tous temps, mais particulièrement cet été !

Quand et combien de temps ?

Nous vous invitons cet été, de fin juin à début septembre : un jour, trois jours, une semaine… à chacun selon ses disponibilités. Pas d’inquiétude pour la participation aux frais d’hôtellerie : si vous pouvez laisser quelque chose ce sera bienvenu, sinon vos mains y pourvoiront !

Activités variées

Les activités ne manquent pas, et il y en a pour tous les goûts ! Nous avons besoin d’aide, et nous serons heureux de travailler avec vous :

  • jardin
  • gestion de fruits et légumes
  • défrichage
  • aide dans nos plantations
  • cirage, peinture, vernissage
  • bricolages en tous genres
  • rangements et nettoyages
  • couture ?
  • Les 8 et 9 août : aide pour accueillir de nombreux jeunes de retour des JMJ

Et puis aussi…

Ce sera aussi : retraite, service, rencontre des moines et vie avec eux, découverte d’une abbaye, rencontre d’autres jeunes – ou moins jeunes – qui seraient là en même temps. De quoi bien se couper d’un « métro-boulot-dodo » sans rester à ne rien faire. Une expérience très bénédictine d’ORA ET LABORA en communauté ! Laissez-vous tenter.

C’est une bonne tentation !

Retraite Faire le Point

Du samedi 22 juillet au vendredi 28 juillet
Au cœur de l’été, un moment particulier : la Retraite Faire le Point. Se poser pour un discernement. Là, c’est du sérieux. On ajoute des enseignements qui devraient accompagner un travail intérieur et ouvrir à l’écoute du Seigneur.
Voyez le menu sur la page qui est dédiée à la retraite :

icone FlP

D’autres retraites organisées par des moines et moniales sont proposées sur ce site :

Icone du site Vie-monastique

A bientôt !

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    Dimanche de la Trinité : Au cœur de l’Amour

    Trinité A :
    Jean 3, 16-18

    Dieu a tellement aimé le monde…

    Les fêtes liturgiques nous renvoient habituellement à l’Histoire du Salut, et à son déploiement dans la vie des saints. Quelques fêtes dérogent cependant à cette règle, comme par exemple la solennité de la Trinité que nous célébrons ce dimanche après la Pentecôte. Nous sommes invités à méditer sur le mystère de Dieu au-delà de toute histoire, ou au cœur de toute histoire. Dans tous les cas, il s’agit d’amour, un amour éternel, un amour offert gratuitement, inconditionnel tout en invitant à la réponse, simplement parce qu’il est bon d’aimer et de donner à aimer.
    On se complique parfois la vie avec la Trinité. Le mot lui-même, inhabituel, peut faire peur. On s’arrête sur des questions mathématiques qui nous rendent difficile l’articulation de l’unique et du multiple. Mais Dieu se situe au-delà, bien au-delà de ces considérations. Dieu est union d’amour dans une relation réciproque qui intègre parfaitement toute différence. Son unité est communion et non solitude, ouverture et non repli. Dieu est vie, une vie transmise pour être partagée, et rendue pour se recueillir dans l’unité. Et cette vie s’étend jusqu’à nous.
    Les fêtes pascales nous ont permis de contempler l’action du Fils unique, envoyé par le Père pour aller jusqu’au bout de l’amour pour les hommes. La Pentecôte nous a rappelé que le don de l’Esprit Créateur est venu vivifier le monde pour nous permettre de croire au Mystère de notre Salut, de l’accueillir, d’y adhérer. A présent nous nous arrêtons pour prendre un peu de recul et admirer la beauté de l’harmonie divine. Laissons-nous saisir par le mystère et façonner par l’Amour. A son image, nous avons été créés.

    Prière universelle :

    PU Trinité A

    Une méditation en trois questions…
    … pour les grands et les petits !

    Accueillir l’Évangile :

    Quels sont les liens entre les trois lectures ?

    Comprendre sa foi :

    Pourquoi est-il important pour les hommes que Dieu ne soit pas solitaire ?

    Vivre avec Jésus :

    Dans le mystère de la Trinité, qu’est-ce qui m’aide à vivre ma foi ? Qu’est-ce qui m’est difficile ?

    Pentecôte : Envelopper le monde de tendresse

    Pentecôte A :
    Jean 20, 19-23

    « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux

    Avec l’évangile de ce dimanche de la Pentecôte, nous voici retournés au jour de la Résurrection. Jésus montre ses plaies, blessures mortelles infligées par la méchanceté et la folie des hommes coupés de leur relation au Père. Et il renoue cette relation en offrant sa paix, en dépit de toute haine et de toute lâcheté. Scène d’une grande tendresse : celui qui a été blessé à mort, renié, abandonné, revient pour souhaiter tout bien à ceux qu’il aime, ceux pour qui il a tout donné. Cette paix que Jésus offre n’est-elle pas la tendresse de l’Esprit Saint qui apaise toute relation ?
    Après la violence de la passion et de la mort, la douceur de l’œuvre de vie qui éclate dans la résurrection du Christ va se répandre par l’Église sur l’humanité entière. C’est le mystère de notre Salut qui continue. Le péché en sa racine est opposition, démence, éclatement, violence, division. Le mystère du Christ, qui se perpétue dans le don de l’Esprit reçu du Père, est au contraire main tendue, sagesse, réunion, amour, communion retrouvée entre Dieu et l’homme, avec l’espérance que cela s’étende à tous les hommes. Car comme le Fils de Dieu nous donne en partage l’Esprit qu’il a reçu du Père, ainsi il demande à ses disciples de le transmettre à tous les hommes.
    Chaque chrétien a été recréé par le souffle de Dieu, par l’Esprit Saint reçu au baptême. Tous ensemble, nous formons le Corps du Christ. Nous sommes appelés parfois à annoncer l’amour de Dieu aux hommes qui sont loin de lui ; d’autres fois à endurer la passion en répondant à la haine par l’amour ; d’autres fois encore à témoigner de la tendresse du Père, à être les bras de Dieu qui embrassent l’humanité pour lui apporter la paix.

    Prière universelle :

    PU-Paques-A-Pentecote

    Une méditation en trois questions…
    … pour les grands et les petits !

    Accueillir l’Évangile :

    Quelles sont les différences et les similitudes entre les trois lectures ?

    Comprendre sa foi :

    Comment chaque lecture aide-t-elle à comprendre ce qu’est la Pentecôte ?

    Vivre avec Jésus :

    Quel aspect de la Pentecôte me touche le plus ?

    7e Semaine de Pâques : Serviteurs de la gloire de Dieu

    7e dimanche de Pâques A :
    Jean 17, 1-11

    Je suis glorifié en eux.

    L’Ascension nous a fait contempler le Christ montant auprès du Père. Avec l’évangile de ce 7e dimanche de Pâques, nous voici comme introduits dans l’intimité trinitaire. Jésus demande au Père la gloire après l’avoir glorifié en lui obéissant sur la terre. Qu’est-ce que cela veut dire ? Est-ce un échange de bons services pour se flatter mutuellement ? Comment comprendre cette « glorification » ? Jésus a accompli l’œuvre que le Père lui avait demandé, il lui a obéi, il a adhéré totalement à son projet, en dépit du rejet des hommes. Et quel était ce projet ? « J’ai manifesté ton nom aux hommes » : il a fait connaître le vrai visage du Père aux hommes qui s’étaient éloignés de lui. En révélant le Père, le Christ a retourné, a converti les hommes vers lui : « ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. »
    De ce mystère, nous sommes les grands bénéficiaires, nous qui avons reçu la parole du Christ, nous qui avons reconnu qu’elle est parole de Dieu. La vie éternelle nous a été donnée en partage, puisque nous connaissons le Christ comme Fils unique de Dieu, puisque nous reconnaissons qu’il nous unit à lui : « la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. » C’est l’Esprit Saint, que nous désirons particulièrement en ces jours, qui accomplit cela en nous.
    Ce don est aussi une mission. Comme Jésus a glorifié le Père, le Père nous appelle à glorifier son Fils en faisant connaître son nom aux hommes, afin que le monde croie que le Père l’a envoyé. C’est pourquoi le Fils prie pour nous auprès du Père afin que nous accomplissions notre mission dans le monde comme il a accompli la sienne : « Tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi ; et je suis glorifié en eux. Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi. »
    C’est cela que nous vivons en plénitude avec le Christ lorsque, au cœur de l’Eucharistie, par lui avec lui et en lui, à Dieu le Père tout puissant, dans l’unité du Saint Esprit, nous offrons tout honneur et toute gloire pour les siècles des siècles.

    Prière universelle :

    PU 7e dimanche de Pâques A

    6e Semaine de Pâques : Présence d’un absent

    6e dimanche de Pâques A :
    Jean 14, 15-21

    D’ici peu de temps, le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi.

    Nous continuons le discours de Jésus au moment de la dernière Cène, avant sa Passion. Mais cet évangile s’applique tout à fait à notre situation liturgique, pour nous préparer à vivre l’Ascension. « Le monde ne me verra plus » : effectivement, depuis la Passion, le monde ne peut plus voir Jésus selon ses critères, avec les yeux de chair. Et après l’Ascension, les apôtres non plus ne l’ont plus vu. « vous, vous me verrez vivant » : c’est vrai pour les apôtres après la résurrection, mais aussi à partir de la Pentecôte. Avec le don de l’Esprit Saint, ils ont compris que le Fils de Dieu restait présent dans le monde. Et n’est-ce pas vrai pour nous aussi qui avons la grâce de le reconnaître à l’œuvre dans l’Église et dans chacune de nos vies ?
    Le Christ est parti une première fois lors de sa Passion, puis il s’est montré vivant, révélant ainsi que la mort n’avait pas eu de pouvoir sur lui. Au moment de l’Ascension, il repart vers le Père avec son humanité. Il s’offre tout au Père non plus dans la souffrance, mais dans la gloire, et toute l’humanité en lui va se trouver glorifiée : « vous reconnaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et moi en vous« . On ne peut alors plus le voir. La présence du Christ ne sera plus extérieure. Mais par le don de l’Esprit Saint, c’est une présence intérieure qui est offerte, présence beaucoup plus intime, à laquelle chacun est invité à s’ouvrir.
    L’absent devient plus que jamais présent dans nos cœurs. Il devient présent par nous à nos frères, et nous devient présent par nos frères. Il renforce cette communion par la présence et la communion Eucharistiques, corps à Corps, don de la vraie vie. Christ nous fait vivre d’une vie nouvelle.

    Prière universelle :

    PU 6e dimanche de Pâques A
    PU Ascension A

    Une méditation en trois questions…
    … pour les grands et les petits !

    Accueillir l’Évangile :

    Comment Jésus console-t-il les apôtres de son départ ?

    Comprendre sa foi :

    Pourquoi est-il important de connaître la présence de l’Esprit dans nos vies ?

    Vivre avec Jésus :

    Suis-je attentif à l’Esprit Saint qui me montre le Christ présent et agissant ?

    5e Semaine de Pâques : Vers le Père

    5e dimanche de Pâques A :
    Jean 14, 1-12

    Pour aller où je vais, vous savez le chemin.

    La réaction de Thomas à cette affirmation de Jésus est d’une logique imparable, du moins selon nos catégories humaines. Nous sommes un peu décontenancés avec lui. Dans son discours après la Cène, que nous lisons ces dimanches du temps pascal, Jésus semble se révéler tout en se cachant. Il donne des clefs aux disciples pour qu’ils puissent interpréter les événements, mais ils ne peuvent pas encore comprendre. Ils ne peuvent voir le but, comme Philippe le désirerait, et se rassurer, car l’événement majeur de sa vie n’est pas encore advenu. Il ne s’agit pas de savoir où va le Christ. Il importe juste de se mettre en chemin avec lui.
    Nous marchons dans la nuit. C’est notre lot. La foi nous a été donnée pour que nous puissions avancer, foi dans le Christ qui est passé au-delà de ces ténèbres. Cette foi nous semble pourtant une aide bien fragile. Le Christ ressuscité est le chemin, certes, il est notre lumière. Mais parfois nous trouvons cette lumière bien petite pour avancer dans les ténèbres de ce monde. Elle est néanmoins suffisante. Nous sommes invités à croire qu’elle est suffisante. Cela fait partie de la vie de foi. Reste à ouvrir les oreilles pour entendre la Parole. Reste à ouvrir les yeux pour voir les œuvres de Dieu.
    La lumière qui nous est donnée l’est souvent pour un seul pas, pour chaque pas l’un après l’autre. Elle invite à s’abandonner dans la confiance à la Parole du Seigneur, Parole de vie éternelle. Elle pousse à chercher à être vérité avec soi-même, avec l’Esprit Saint qui agit en nous. Elle donne le goût de vivre, de mener le combat de la vie sans peur, de se laisser dépasser par la Vie. Là est la route de la foi, la route vers le Père.

    Prière universelle :

    PU 5e dimanche de Pâques A

    Une méditation en trois questions…
    … pour les grands et les petits !

    Accueillir l’Évangile :

    Quelles expressions dans cet évangile disent l’unité de Jésus avec le Père ?

    Comprendre sa foi :

    Que peut vouloir dire « passer par le Christ » pour aller vers le Père selon ce texte ?

    Vivre avec Jésus :

    Est-ce que je désire voir le Père, est-ce que je cherche à le contempler dans le Christ ?

    4e Semaine de Pâques : La Porte de la Vie

    4e dimanche de Pâques A :
    Jean 10, 1-10

    Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance.

    Le Fils de Dieu est passé par la porte de notre humanité pour entrer dans la bergerie et venir nous chercher. Il convient que nous passions par la porte de son humanité pour aller vers le Père et retrouver ainsi la communion avec la Source de la Vie. Jésus nous invite à sortir vers les gras pâturages, à ne pas rester enfermés dans ce monde qui passe, à ne pas nous nourrir de superficialité. Déjà ici-bas nous pouvons passer dans une autre vie, quitter les ténèbres de toutes sortes de vices, renoncer à l’errance d’une vie sans vrai but, pour vivre plus pleinement.
    C’est un mystère de vie dont il s’agit, un mystère de renaissance. Notre véritable pâturage est au-delà de cette vie, plus profond que ses apparences, plus loin et plus haut que nos horizons limités par la souffrance et la mort. Il n’est pas seulement question d’attendre la résurrection des morts. Le Ressuscité nous invite à mourir à une certaine conception égoïste de l’existence, pour revivre dans la joie de la communion avec Dieu et avec les autres. Cette vie nouvelle nous est donnée par l’Esprit du Christ qui vient transformer notre regard et nos actions si nous le laissons faire, et plus encore si nous le lui demandons.
    La renaissance commence pour chaque chrétien dans le Baptême. La Confirmation nous donne force pour notre croissance, en particulier dans le service des autres. Et à chaque Eucharistie, la Voix de Jésus résonne, l’Esprit Saint est invoqué sur nous pour entretenir la Vie et la renouveler. La Vie engloutit alors en nos cœurs la maladie mortelle du péché, et laisse place au fruit du Christ.

    Prière universelle :

    PU 4e dimanche de Pâques A

    Une méditation en trois questions…
    … pour les grands et les petits !

    Accueillir l’Évangile :

    Jésus semble s’appliquer plusieurs images, lesquelles ?

    Comprendre sa foi :

    Que nous enseigne l’image de la porte, que nous dit-elle de la mission de Jésus ?

    Vivre avec Jésus :

    Quelles sont les portes que j’emprunte pour vivre mieux ? Est-ce que je cherche celle que le Christ veut pour moi ?

    3e Semaine de Pâques : Sur la route

    3e dimanche de Pâques A :
    Luc 24, 13-35

    Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux.

    Déception. Tristesse. Désespoir. Blessure. Dépression. Les deux disciples broient du noir, et il y a de quoi. Ils espéraient, et tout s’est subitement écroulé. Le témoignage et la vision des femmes n’arrange rien. Ce n’est pas qu’ils les rejettent, mais simplement ils demandent vérification, et ils ne l’ont pas. Ils ont le cœur brisé par les souvenirs de cette Pâque qui a tourné au cauchemar. Pourquoi partent-ils de Jérusalem ? Était-ce prévu ? Fuient-ils ? En tout cas ils continent leur chemin, ensemble, en frères qu’ils sont devenus grâce à ce Jésus qui avait soulevé leurs espoirs.
    Peut-être est-ce parce qu’ils sont réunis au nom de Jésus, et encore habités par le souvenir de sa compagnie, que le Ressuscité peut venir leur rendre visite et se rendre réellement présent. Il répond à leur désir profond, ce désir qui n’arrive pas à éclore en acte de foi. Il vient transformer un espoir passé en espérance pour le futur. Il veut surtout réchauffer leurs cœurs glacés par l’épreuve de la contradiction, sans doute déçus et amers, probablement en colère contre l’injustice, perdus par le non-sens, et y faire renaître l’amour. Rien n’est perdu pour qui repasse en soi, avec un frère, la mémoire de Jésus.
    Le Ressuscité va comme frictionner leur cœur pour le réchauffer. Il les invite à exprimer leur douleur. Il les secoue pour les réveiller de leur torpeur. Puis il passe le baume des Écritures, remettant sous leurs yeux l’enseignement des Prophètes, qu’il leur avait expliqué durant les trois années passées à ses côtés. Enfin il les laisse réclamer plus. En faisant mine de partir plus loin, il leur donne l’occasion d’ouvrir leur cœur brisé pour recevoir la guérison. Et cette guérison viendra dans la Fraction du pain, l’Eucharistie, signe de la Présence, du Don, de la Communion.

    Prière universelle :

    PU-dimPaques-A3

    Une méditation en trois questions…
    … pour les grands et les petits !

    Accueillir l’Évangile :

    Pourquoi un si long récit ? Qu’est-ce que St Luc invite à comprendre et à vivre ?

    Comprendre sa foi :

    A quel moment Jésus disparaît-il et pourquoi ? Est-ce un abandon ?

    Vivre avec Jésus :

    Ai-je déjà fait l’expérience du cœur brûlant, signe de la présence de Jésus, en écoutant les Écritures ?

    2e Semaine de Pâques : Dans la peau de Thomas

    2e dimanche de Pâques A :
    Jean 20, 19-31

    Jésus vint, et il était là au milieu d’eux

    La mort était effrayante. La résurrection l’était peut-être un peu aussi…
    Thomas a refusé de croire sur parole les autres disciples pour que nous puissions croire avec lui. Il est assez facile de se reconnaître dans l’incrédulité de Thomas, mais plus difficile de communier à sa foi. Pourtant c’est non seulement pour lui, mais aussi pour nous qu’il a vu et qu’il a été invité à toucher le Ressuscité. Il ne semble d’ailleurs pas qu’il ait eu besoin de le toucher. Du moins ce n’est pas précisé. Son acte de foi jaillit à la parole du Christ, à la voix du Sauveur. Il est converti par la relation renouée avec son Seigneur.
    Il ne s’agissait pas tant pour Thomas de toucher le Corps ressuscité du Christ que d’être touché par le Christ ressuscité. Il n’avait pas besoin d’une preuve scientifique, de pouvoir mettre la main sur un objet, mais de rencontrer de nouveau une personne, d’accueillir différemment son Seigneur, de passer à une relation plus profonde, plus intime, intérieure. Thomas pensait vérifier que Jésus était revenu d’entre les morts comme Lazare. Mais il a reconnu que la réalité de cette résurrection était autre, beaucoup plus fondamentale. Jésus n’est pas seulement revenu d’entre les morts. Sur lui, la mort, pourtant encore inscrite dans sa chair par les plaies, n’a eu aucun pouvoir. C’est pourquoi il le reconnaît Dieu vivant, vainqueur de la mort.
    Si désirons être dans la peau de Thomas, mettons-nous y jusqu’au bout. L’apôtre n’a pas seulement été incrédule, il a désiré la rencontre. Il n’a pas seulement été sourd à la parole de ses frères, il a aussi ouvert son cœur à la venue du ressuscité. Il n’a pas seulement été absent de la communion de l’Église, il l’a rejointe le dimanche suivant pour être au rendez-vous fixé par le Ressuscité et pouvoir être touché par son Seigneur et son Dieu. Qu’il en soit ainsi pour nous dans l’Eucharistie.

    Prière universelle :

    PU-dimPaques-A2

    Une méditation en trois questions…
    … pour les grands et les petits !

    Accueillir l’Évangile :

    Quels sont les gestes de Jésus ? Quelles sensations des Apôtres ?

    Comprendre sa foi :

    Qu’est-ce que ce texte nous enseigne sur la foi ?

    Vivre avec Jésus :

    Pouvons-nous voir les mains et le côté du Corps ressuscité de Jésus ? Pouvons-nous les toucher ?

    Pâques : En toute discrétion…

    Dimanche de Pâques A :
    Matthieu 28, 1-10

    Il n’est pas ici, car il est ressuscité

    Après le tapage de la Passion, voici la discrétion de la résurrection. Après le rassemblement et les cris des foules, voici le calme de l’intimité, et la douceur de la rencontre. Après l’apparent triomphe du néant, de la mort, de l’injustice, des ténèbres, voici la victoire de la lumière, de la justification, de la Vie, de la Vérité qui donne sens à toute absurdité. Jésus a ouvert le Chemin vers le Père que le mal gardait fermé. Au petit matin la terre frémit, comme si elle s’éveillait elle aussi. Mais Jésus ressuscité se fait discret. Il n’est tout simplement pas là, ou plutôt suprêmement là.
    Arrêtées devant le tombeau pour regarder une pierre roulée sur une belle histoire qui s’est mal terminée, les femmes sont remises en chemin pour annoncer que l’Histoire reste à construire, et ne fait que commencer. Venues rendre leur dernier hommage à un mort avec larmes, elles repartent pour transmettre la joie du Vivant. Elles croient le message, tout simplement, et c’est pourquoi elles peuvent voir non seulement le messager, mais le Maître lui-même, et se prosterner. Les hommes de cette histoire sont assommés par l’invisible, incapables de supporter l’irruption de la Vie. Ces gardiens d’un cadavre, apparemment debout et triomphants, deviennent comme morts, terrassés par leur peur, accablés par leur aveuglement.
    La vie jaillit sans remue-ménage. Il faut les yeux de l’amour pour la percevoir. Seul le cœur ouvert peut l’accueillir. Ainsi en était-il du cœur et des yeux de ces femmes qui ont eu le privilège de devenir premières messagères auprès des Apôtres, pour leur apprendre à ouvrir leur cœur et leurs yeux à la venue du Dieu caché dans son humilité.

    Prières universelles :

    PU Pâques A – Vigile
    PU-Triduum-PaquesJour-A-2020

    Une méditation en trois questions…
    … pour les grands et les petits !

    Accueillir l’Évangile :

    Qu’est-ce qu’on voit dans ce récit ? Qu’est-ce qu’on est invité à voir ?

    Comprendre sa foi :

    Que comprendre de la résurrection à travers cette histoire ? Qu’est-ce qui permet d’en faire l’expérience ?

    Vivre avec Jésus :

    Est-ce que mon cœur est ouvert, comme celui des femmes ? Ou est-il blindé, comme celui des gardes ?