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17e dimanche : Confiance, Dieu veut notre bien !



17e dimanche ordinaire C :
Luc 11, 1-13

Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent !

Nous avons l’habitude de dire et de penser que Dieu est bon. Mais est-il aussi facile de le croire vraiment, et de vivre en fonction de cette bonté de Dieu ? Nous devons bien reconnaître que nous peinons à accueillir pleinement la réalité d’un être qui ne soit que bonté, qui ne puisse vouloir que le bien de tous les êtres parce qu’il les a lui-même créés, et à qui tout désir de vengeance ou de punition soit étranger quand les hommes se lèvent contre lui ou contre leurs semblables. Cela semble trop beau pour être vrai. Ou alors il y a quelque chose de choquant, tellement c’est différent de nos modes de vivre, de nos instincts déréglés. Vivre et prier en fonction de cette bonté de Dieu est pour nous un travail.
Au long des temps, il y a eu trop de fausses images de Dieu ou d’images de faux-dieux en colère, désireux de punir les hommes par jalousie. C’est pourquoi on préfère évacuer ce dieu, le faire « mourir », le chasser de notre champ de conscience pour vivre sans lui et se choisir d’autres absolus. Ou quand on le garde dans son champ de conscience, la prière se fait trop souvent marchandage, achat de bienveillance, accomplissement d’un devoir pour ne pas être puni. Jésus sait tout cela. Il connaît ces tendance de nos cœurs d’hommes. Il voit bien nos constructions intellectuelles, nos errances métaphysiques ou religieuses. C’est pourquoi il insiste à temps et à contre-temps pour nous révéler le visage du Père, et nous apprendre à nous tourner vers lui avec confiance pour le prier, sans peur d’être repoussés.
Prier ainsi, cela s’apprend. Et apprendre à prier prend du temps. Cela requiert le temps de lier une amitié, d’apprendre le langage de l’autre, de sortir de ses peurs et de ses a-priori. Discerner la manière dont Dieu répond à nos prières s’apprend aussi. Car il est souvent déroutant, en donnant non pas exactement ce que nous demandons, mais ce qui est le mieux pour nous. Parfois nous demandons mal, ou nous ne demandons pas ce qu’il faut. Nous retombons dans le marchandage pour se concilier la bienveillance d’un dieu-surveillant, ou les largesses d’un dieu-distributeurs-de-bienfaits. Mais le Père n’est ni l’un ni l’autre. Il est celui qui donne la vie, qui aide à vivre, et qui permet de marcher vers la vraie Vie, celle qui n’aura pas de fin. Il est celui qui donne son Esprit Saint.
Alors, confiance, demandons-lui cet Esprit Saint !

Prière universelle :

PU 17e dimanche ordinaire C

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Pourquoi peut-on avoir confiance dans notre Père céleste selon ce texte ?

Comprendre sa foi :

Est-il important de prier le Père ? Ne peut-on pas prier seulement Jésus ?

Vivre avec Jésus :

Est-ce que je prends le temps de prier et ai-je le désir d’apprendre à prier mieux ?