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3e semaine de Carême : Dans la Vigne du Seigneur



3e dimanche de Carême C :
Luc 13, 1-9

Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas.

Nous sommes faits pour donner du fruit. Et Dieu prend patience avec nous pour que nous puissions en porter. Il croit en nous. Quelle bonne nouvelle ! Et en plus il travaille, irrigue, et nourrit notre terre. Il nous aide à nous convertir en nous accordant sa grâce. Il désire notre fécondité, notre épanouissement, pour notre bonheur et le bonheur de nos frères. Nous avons été créés et rachetés pour cela.
Pour être fécond, il faut aimer. Et pour aimer il faut être libre. Dieu nous a voulu libres d’aimer pour que nous portions du fruit. Une part du travail nous revient donc dans notre fécondité : celle de nous convertir, de nous tourner vers le Seigneur, de plonger nos racines dans la bonne terre, dans l’engrais qu’il nous donne, et d’élargir nos branches pour profiter de l’énergie de sa Lumière. À nous d’y croire, et de travailler à porter du fruit.
Nous pouvons aussi vivre à l’image de Dieu, pour nos frères. Dieu croit en nous et nous aide à porter du fruit afin que nous puissions aussi le faire pour nos frères. Il s’agit de nous entre-aider pour que chacun porte son fruit et l’offre au monde. Nous sommes les mains du Christ auprès de nos proches. Chacun peut croire en son frère, donner son temps, son énergie. C’est cela « bêcher » par l’amitié, et mettre l’engrais de l’amour.
Agissons tant qu’il est encore temps, car le temps a une fin. L’avertissement de cet Évangile est effectivement sévère. Il nous place devant la radicalité de notre responsabilité d’homme et de chrétien. Le risque est l’épuisement du sol, la fertilité de l’humus spirituel de l’Église et de l’Humanité. Le Miséricordieux prend acte de nos choix libres, pour les respecter. Il veut tout faire pour nous, mais rien sans nous. Puissions-nous profiter du travail du Vignerons durant ce temps de Carême, et nous convertir.

Prière universelle :

PU 3e dimanche de Carême C

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Quel est le rapport entre les faits divers du début de l’Évangile et la parabole de Jésus ?

Comprendre sa foi :

Jésus semble se contredire dans cet Évangile : pourquoi une telle radicalité ?

Vivre avec Jésus :

Sur quel point devrais-je changer aujourd’hui ?

5e semaine de Pâques : Porter le fruit du Ressuscité

5e dimanche de Pâques :
Jean 15, 1-8

Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit

Dans l’évangile de ce dimanche, Jésus continue à nous expliquer ce qu’est sa résurrection : non seulement il est présent au milieu de nous, mais il veut nous unir à lui.
Elle est belle cette image de la vigne. Une même sève, une même énergie vitale coule dans le corps spirituel du Ressuscité et dans tout homme uni à lui par la foi. Le Christ veut porter son fruit par nous, un fruit qui nous dépasse infiniment, et qui pourtant nous accomplit.
La relation au Christ rend plus humain, et plus fécond. Elle nous fait porter un fruit qui demeure, une fécondité éternelle, unique à la relation personnelle que nous entretenons avec notre Dieu.
Pourquoi avons-nous tant de mal, parfois, à nous laisser séduire ? Pourquoi nous fermons-nous à la tendresse de Dieu ? Pourquoi avons-nous peur qu’il nous vole notre vie, qu’il viole notre liberté ?
Aimer est un risque. Mais avec Dieu, tout le risque est de son côté. Ne nous privons donc pas de la plénitude de Vie, ni le Père de sa gloire.

Prière universelle :

PU 5e dimanche de Pâques

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Quel est le mot le plus utilisé dans le texte de cet Évangile ?

Comprendre sa foi :

Pourquoi ce mot est-il si important pour Saint Jean et pour notre foi ?

Vivre avec Jésus :

Est-ce que je désire porter en moi la Vie de Dieu pour l’offrir aux autres ?

8e dimanche : La vie est belle !

8e dimanche ordinaire A :
Matthieu 6, 24-34

Observez comment poussent les lis des champs…

Tout est donné. La vie pousse d’elle-même. L’énergie vitale jaillit en nous. Elle nous entraîne, et notre première mission est de la laisser se développer. Elle est si belle, cette vie, dans toutes ses manifestations ! Pourquoi avons-nous tendance à lui mettre des freins en voulant la maîtriser, la canaliser, la rentabiliser à notre manière ? Pourquoi nous soucier de tant de choses superflues, argent ou vêtement, plus que de ce qui comble le désir de vivre qui anime chacun ? Sans doute, en contemplant les fleurs des champs, avons-nous peur de la fragilité de cette vie.
Car, oui, tout est fragile, tout est si fragile ! Nous cherchons à nous mettre à l’abri dans ce monde qui passe. Nous avons peur de la beauté éphémère des choses, et nous cherchons à thésauriser. Mais ne nous accrochons-nous pas à des chimères ? La vie ne se thésaurise pas. Elle se reçoit à chaque instant. Fragilité bénie, qui nous évite de nous cramponner à des illusions, qui nous invite à regarder au-delà d’elle-même, vers la Vie qui ne passe pas ! Car si la vie matérielle est fragile, elle est néanmoins liée à la Vie qui ne passe pas.
Car, dans cette vie si belle, tout est lié. Le visible est en alliance avec l’invisible. La beauté de la nature, la beauté de toute plante ou de toute personne, nous rappelle combien la Vie est belle. Elle nous rappelle combien Celui qui est la Vie et de qui vient toute Vie désire que nous soyons pleinement vivants, et sans souci, dès ici-bas, et pour toujours.
Alors rappelez-vous, émerveillez-vous à chaque instant : la vie est belle !

Prière universelle :

PU 8e dimanche ordinaire A

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Le Seigneur privilégie-t-il l’insouciance de la cigale sur le labeur de la fourmi ?

Comprendre sa foi :

Que pouvons-nous et devons-nous attendre de la Providence ?

Vivre avec Jésus :

Comment est-ce que je vis l’abandon de mes soucis entre les mains de Dieu ?