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15e dimanche ordinaire B :
Marc 6, 7-13
Jésus appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux.
Ce dimanche, les lectures de la messe continuent à scruter la vocation de prophète. Il ne s’agit plus de Jésus, mais des disciples, de nous. Les Douze ont eu leur « première fois » : un jour, il faut se lancer, c’est pareil pour tout. Un jour le chrétien est envoyé, et c’est le départ sur les chemins de Dieu. Ce doit être vrai pour chacun de nous.
La vocation de prophète, d’évangélisateur, est au fond assez simple : il faut suivre les chemins de Dieu. L’Esprit nous précède. Il s’agit de s’arrêter là où il est à l’œuvre, pour se mettre à son service, pour lui prêter sa voix, ses gestes. Si l’Esprit n’est pas reçu quelque part, il est inutile de se fatiguer en vain : on doit passer son chemin sans scrupules. On ne peut forcer personne à recevoir Dieu. Il suffit de laisser un signe, un témoignage : partir en secouant la poussière de ses pieds, c’est-à-dire manifester que toute communion est impossible si Dieu n’est pas accueilli. Manque de charité ? Intolérance ? Ou bien réalisme spirituel ?
Nous avons été baptisés dans l’Esprit, mettons-nous donc en quête de l’Esprit qui agit dans notre monde. Partons en chemin, comme si nous n’étions jamais parti encore. Nous avons la Bonne Nouvelle à annoncer. Laissons-nous surprendre, et certainement nous rencontrerons Dieu là où nous ne pensions pas le trouver.
Bonne Route !
Prière universelle :
Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !
Accueillir l’Évangile :
Pourquoi un signe si fort envers ceux qui n’accueillent pas l’Esprit ?
Comprendre sa foi :
Pourquoi ne peut-on et ne doit-on pas imposer aux autres d’accueillir l’Esprit ?
Vivre avec Jésus :
Me suis-je mis en route à l’appel de Jésus, ou est-ce que je fais la sourde oreille ?