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20e dimanche ordinaire B :
Jean 6, 51-58
Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui.
Prenons-nous parfois le temps de méditer vraiment sur ce qui se passe à l’Eucharistie ? Jamais assez. Elle risque toujours de devenir une chose normale pour le chrétien. Et pourtant : peut-on vraiment s’habituer à manger la chair du Christ et à boire son sang ? Peut-on s’habituer à penser que Dieu vient demeurer en nous et nous en Dieu ?
Mystérieux et ineffable échange : l’infiniment grand se donne à manger au tout petit, le Créateur à sa créature. Celui qui consomme prend vie de celui qui est consommé. Le mortel est invité à donner son peu d’existence au Vivant, non pour un engloutissement, mais pour une divinisation.
En recevant la chair du Christ dans le Sacrement, nous devenons chair du Christ dans l’Église. De même que le Christ a été envoyé par le Père dans notre chair, de même le chrétien devient chair du Ressuscité, envoyé pour le monde pour transmettre la Vie de Dieu. De même que Jésus offre la vraie nourriture qu’il est lui-même, de même la Vie nous pousse à donner notre vie les uns pour les autres. Nous pouvons nous aussi offrir notre chair dans le travail de nos mains et la sueur de nos fronts. Ainsi notre vie peut devenir Eucharistie.
Prière universelle :
Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !
Accueillir l’Évangile :
Comment Jésus explique-t-il son expression « pain vivant » ?
Comprendre sa foi :
Que veut dire « vivre par le Christ » ?
Vivre avec Jésus :
En quoi ce passage d’Évangile me fait-il mieux comprendre l’Eucharistie ? Me permet-il de mieux la vivre ?