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22e semaine : Dépoussiérage du cœur



22e dimanche ordinaire B :
Marc 7, 1-23

Rien de ce qui est extérieur à l’homme et qui entre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur.

Heureusement que les Pharisiens sont là. Jésus a été dur avec eux, mais c’était pour leur bien. Et nous en sommes bénéficiaires encore aujourd’hui. Car la problématique qui se trouve exposée dans cet Évangile est de tous les temps, elle nous concerne encore. Qu’est-ce que Dieu nous a révélé ? Qu’est-ce qu’il nous a apporté ? Quelle réponse concrète devons-nous donner ?
Dieu nous a révélé sa proximité, son désir de venir nous rencontrer jusque dans notre intimité pour nous communiquer son amour, pour se communiquer à nous, car il est Amour. Voilà l’important. Voilà ce à quoi toute notre foi est subordonnée.
Dieu nous a apporté la libération de tous nos esclavages, le Salut, pour que nous puissions accueillir l’Amour et devenir à notre tour capable d’aimer. Tout ce que nous faisons doit être au service de cette libération. La vie chrétienne n’est pas une série d’obligations et de traditions, même s’il y a une Tradition qui transmet des préceptes. Elle est un chemin à parcourir pour apprendre à aimer.
Et comment parcourir ce chemin ? Certes, il y a des actes concrets extérieurs à poser. Mais ceux-ci doivent germer du fond d’un cœur pur. C’est là que l’effort doit d’abord se situer. La conversion retourne le cœur vers une Personne, le Père. Alors le reste peut se mettre en place. Merveilleuse aventure que de travailler avec l’Esprit Saint à purifier son cœur par l’amour et pour l’amour.

Prière universelle :

PU 22e dimanche ordinaire B

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Que reproche Jésus aux Pharisiens ?

Comprendre sa foi :

Cette attitude implique une vision faussée de Dieu : laquelle ?

Vivre avec Jésus :

Dans ma vie de chrétien, est-ce que je ne fais pas parfois plus attention à l’apparence extérieure qu’à avoir un cœur vraiment bon ?

8e semaine : Le fruit de l’amour



8e dimanche ordinaire C :
Luc 6, 39-45

L’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon

Ce dimanche, l’Évangile nous offre trois petites paraboles qui semblent comme trois fruits tirés du cœur de Jésus, des fruits à savourer.
Commençons par la troisième parabole. C’est elle que met en valeur la première lecture, et elle va nous donner une clef pour lire les deux premières. Le fruit manifeste doublement la qualité de l’arbre : il indique d’une part de quel espèce il s’agit, et d’autre part si l’arbre est sain ou pourri. Comme à son habitude, Jésus nous invite à aller voir l’intérieur du cœur de l’homme, ses profondeurs. Le chemin pour y parvenir est le fruit porté, et ce fruit semble se discerner avant tout dans la parole, ce que profère la bouche. Mais il ne faut pas se méprendre : la parole ne suffit pas à elle seule. Le juste n’est pas seulement celui qui dit une bonne parole. La parole dit de quelle espèce est l’arbre. Les actes disent si cet arbre est sain ou pourri.
Ainsi la seconde parabole vient à notre aide, comme une mise en garde. « Ne vous payez pas de mots » semble nous dire Jésus. « Ne soyez pas faux dans vos paroles : qu’elles correspondent à l’intérieur de votre cœur. Changez votre cœur avant d’offrir à votre prochain une parole que vous voudriez être parole de vie. » Il s’agit de prendre soin de soi, de se soigner soi-même, avant de prétendre aider les autres.
On remonte ainsi à la première parabole. Celui qui a une poutre dans son œil, qui obscurcit son cœur, est un aveugle, et il ne peut prétendre guider un autre aveugle sans que cela se termine mal. Cependant il y a l’espoir, car un maître est là. Il s’agit donc de se faire disciple, de se laisser guider par le maître et d’apprendre à marcher sur le chemin, avant de prétendre guider les autres. Il est possible d’être bien formé, et de devenir comme son maître, nous dit Jésus.
C’est l’humilité qui purifie le cœur. Alors le disciple peut guider son frère qui voit moins bien que lui. Alors il peut enlever la poutre et la paille de son œil et de l’œil de son frère. Alors il peut porter le fruit de l’amour. Alors il peut transmettre en vérité la Parole de la Vie. Alors il devient disciple missionnaire.

Prière universelle :

PU 8e dimanche ordinaire C

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Pourquoi Ben Sira le Sage, dans la première lecture, donne-t-il tant de poids à la parole ?

Comprendre sa foi :

Si on applique à Jésus ces trois paraboles, que nous disent-elles de lui, de son cœur ?

Vivre avec Jésus :

Comment ces paraboles interrogent-elles ma vie ?