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4e dimanche : Entendez-vous sa voix ?



4e dimanche ordinaire B :
Marc 1, 21-28

On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité

Les foules sont frappées par l’enseignement de Jésus. Sa parole est puissante. Elle est puissante par l’enseignement qu’elle donne. Elle est puissante dans son effet quand elle chasse les démons, quand elle terrasse le mal. On s’émerveille, on en parle, on en discute avec ses voisins et ses amis. Jésus fait la une. De tout temps les hommes ont soif d’extraordinaire. Cela a un bon côté : Dieu qui se révèle, c’est effectivement extraordinaire.
Qui n’a pas rêvé d’entendre Jésus de vive voix, d’avoir expérimenté cette force de sa parole ? Qui n’a pas rêvé de l’avoir vu à l’œuvre, d’avoir pu constater ses miracles ? Il semble qu’il serait ainsi plus facile de croire. Et pourtant beaucoup de ceux qui l’ont vu et entendu n’ont pas cru… Ils sont restés à la superficie de l’extraordinaire. Ils n’ont pas laissé l’autorité de Jésus les pénétrer jusqu’au cœur, pour qu’il en soit touché et changé.
Maintenant, le Christ ressuscité ne se voit plus, mais il vit bien au milieu de nous. On n’entend plus sa voix d’homme, mais il parle encore. Il parle par ses pasteurs, par ses prophètes, il peut parler par chaque chrétien. Il s’agit pour nous, comme pour les contemporains de Jésus, d’ouvrir notre cœur pour nous laisser impressionner. Le son de la voix des témoins frappe aux oreilles, mais Dieu a le pouvoir de faire résonner sa Voix, sa Parole, dans le fond des cœurs. Et cette Parole est active, elle chasse tout mal.
À chacun d’obéir.

Prière universelle :

PU 4e dimanche ordinaire B

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Pourquoi Jésus fait-il ce miracle ? Est-ce seulement pour délivrer un seul homme ou pour nous donner un enseignement ?

Comprendre sa foi :

A quoi servent les miracles ?

Vivre avec Jésus :

Ai-je déjà été touché par une parole qui me semblait venir de Dieu ?

Christ Roi : La royauté du Miséricordieux



Solennité du Christ Roi B :
Jean 18, 33-37

Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici.

La royauté du Christ n’est pas celle de ceux qu’on nomme les « grands » de ce monde. La volonté d’imposer une puissance avec violence, qui accompagne ici-bas l’autorité, n’est qu’un pastiche, une caricature, une grimace mimant et dénaturant l’autorité de Dieu. L’autorité du Christ repose sur la douceur de la Vérité, le renoncement à toute haine, le service le plus profond et le plus fondamental de l’Humanité : sa libération du mal et de la souffrance.
Dieu n’a pas choisi de combattre la violence par une violence plus grande encore. Sa toute-puissance le conduit au contraire à prendre sur lui la violence de l’homme et à n’y répondre que par la douceur d’un amour qui purifie et guérit. La violence est mensonge, elle est aussi faiblesse car elle ne se contrôle pas et finit par s’engloutir elle-même. L’amour, la douceur, sont la Vérité, et la Vérité est forte. Elle finit par s’imposer, elle reste debout et juge, même dans les pires contradictions.
Jésus est proclamé roi en sa Passion. Il règne, car dans sa mort innocente, le mal est jugé, les méchants se condamnent eux-mêmes, la Vérité de l’amour éclate en lui, le Seigneur, qui reste digne et libre, plus fort que toute haine, que tout mal, que tout mensonge.
En ces temps où nous sommes affligés par une violence révoltante, qui inspire le dégoût du non-sens, une issue nous est offerte : invoquer notre roi, le Miséricordieux.

Prière universelle :

PU Christ Roi B

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Pourquoi une telle différence entre les deux premières lectures et l’Évangile ?

Comprendre sa foi :

Pourquoi Jésus accepte-t-il durant sa Passion le titre de roi alors qu’il l’a refusé avant ?

Vivre avec Jésus :

Nous sommes rois avec le Christ : exerçons-nous notre royauté à l’image de la sienne ?