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8e dimanche : La vie est belle !

8e dimanche ordinaire A :
Matthieu 6, 24-34

Observez comment poussent les lis des champs…

Tout est donné. La vie pousse d’elle-même. L’énergie vitale jaillit en nous. Elle nous entraîne, et notre première mission est de la laisser se développer. Elle est si belle, cette vie, dans toutes ses manifestations ! Pourquoi avons-nous tendance à lui mettre des freins en voulant la maîtriser, la canaliser, la rentabiliser à notre manière ? Pourquoi nous soucier de tant de choses superflues, argent ou vêtement, plus que de ce qui comble le désir de vivre qui anime chacun ? Sans doute, en contemplant les fleurs des champs, avons-nous peur de la fragilité de cette vie.
Car, oui, tout est fragile, tout est si fragile ! Nous cherchons à nous mettre à l’abri dans ce monde qui passe. Nous avons peur de la beauté éphémère des choses, et nous cherchons à thésauriser. Mais ne nous accrochons-nous pas à des chimères ? La vie ne se thésaurise pas. Elle se reçoit à chaque instant. Fragilité bénie, qui nous évite de nous cramponner à des illusions, qui nous invite à regarder au-delà d’elle-même, vers la Vie qui ne passe pas ! Car si la vie matérielle est fragile, elle est néanmoins liée à la Vie qui ne passe pas.
Car, dans cette vie si belle, tout est lié. Le visible est en alliance avec l’invisible. La beauté de la nature, la beauté de toute plante ou de toute personne, nous rappelle combien la Vie est belle. Elle nous rappelle combien Celui qui est la Vie et de qui vient toute Vie désire que nous soyons pleinement vivants, et sans souci, dès ici-bas, et pour toujours.
Alors rappelez-vous, émerveillez-vous à chaque instant : la vie est belle !

Prière universelle :

PU 8e dimanche ordinaire A

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Le Seigneur privilégie-t-il l’insouciance de la cigale sur le labeur de la fourmi ?

Comprendre sa foi :

Que pouvons-nous et devons-nous attendre de la Providence ?

Vivre avec Jésus :

Comment est-ce que je vis l’abandon de mes soucis entre les mains de Dieu ?

Courrier 28, 2016

Voici une joie pour bien commencer l’année : votre Irrégulomadaire préféré !
Téléchargez-le pour pouvoir le déguster en cliquant ici :

Irrégulomadaire 28

En voici le menu :
  • Éditorial : Pour faire suite à l’Année de la miséricorde (P. Abbé)
  • Père Jean-Gabriel (1943-2016)
  • P. Jean-Gabriel, par P. Vincent
  • Les travaux
  • Chronique de décembre 2015 à décembre 2016
  • Selfies d’Adriana
  • Chapitre général 2016
  • Le billet du libraire

Bonne lecture !

Vidéos : Opération du Choeur !

Une opération du Choeur !

C’est ce que nous avons vécu à l’abbaye durant l’hiver 2015-2016. Voici un retour en images sur cette aventure. La série comportera 4 vidéos qui seront publiées progressivement : à ne pas manquer !

Vous pourrez retrouver les explications du projet sur nos articles précédents :
Restructuration du chœur de l’église
Bâtir l’Église en rénovant notre église
Vidéos : Les raisons du chœur

Partie 1 : Fondements

Les premiers pas de notre aventure : détruire pour poser les fondations. Un travail impressionnant au début, désormais caché, réalisé par l’entreprise Lesca, de Tartas. Pénétrez dans le profond de notre chœur nouveau…

Partie 2 : Élaborations

Sur les fondements, les différents éléments se mettent en place peu à peu. Tout a été bien préparé dans les différents ateliers., la menuiserie Laporte à Samadet, où notre frère Antoine a travaillé, et la marbrerie Dubourdieu à Mauléon-Soule. Découvrez les dessous de l’opération…

Partie 3 : Accomplissement

Pièce maîtresse, l’autel, dessiné et réalisé par Michel Rozier, ferronnier d’art à Montaut, à quelques kilomètres de Maylis, a droit à un régime spécial. La disposition des reliques dans son socle et son installation nécessitent une vidéo spéciale. Au cœur de l’opération…

Partie 4 : Explications

Au début de la cérémonie de consécration de l’autel, Philippe Rousselot, architecte de TLR Architecture à Bordeaux, qui nous a accompagné dans ce projet, donne quelques mots d’explications. Méditez avec… cœur !

Autres articles relatifs :

Sanctuaire : photos d’un renouveau
Consécration du nouvel autel

La Croix du Christ : Remède, exemple et mystère

Gautier de St Victor, Sermon III sur les trois raisons de se glorifier dans la Croix

(traduit par frère Thibaud)

Il y a trois raisons pour lesquelles nous devons nous glorifier dans la croix : elle est un remède, un exemple et un mystère.

La croix : un remède

Nous appelons remède le mérite de la Passion et le la mort même du Christ. En effet, le Christ lui-même, exempt de tout péché, seul libre parmi les morts, n’a nullement été débiteur de la mort, mais cependant, « à cause de l’immense amour dont il nous a aimés » (Eph 2,4)  en obéissant au Père, il a souffert pour nous, débiteurs de la mort, une mort qu’il ne méritait pas. Et il a beaucoup mérité et nous a fait don de son mérite, de sorte que nous arrive par lui ce mérite qui lui aurait servi aussi s’il en avait eu besoin.

Ce mérite est si grand qu’il suffit au salut de tous. La grandeur du mérite vient de la grandeur de l’amour, comme on le pense communément. Ainsi, puisque l’amour du Christ est immense, le mérite de sa mort aussi est immense. Si tous les saints, tous ceux qui n’ont vécu depuis le commencement du monde et ceux qui viendront jusqu’à la fin du monde, avaient été libres de tout péché et étaient morts pour la justice, la mort de tous n’aurait pas cependant autant mérité que la seule mort du Sauveur qui n’a eu lieu qu’une seule fois. Je vais dire encore davantage. Si tous les anges, les Dominations, les Trônes, les Chérubins et les Séraphins s’étaient incarnés, étaient devenus mortels et étaient morts pour la vérité, la justice et la piété, leur mérite à eux tous ne pourrait pas être égalé au mérite du Christ ; d’où il suit que, non seulement un mérite aussi grand suffit à la rédemption du monde entier, mais encore, si l’univers était illimité et si tous croyaient dans le christ, un tel mérite suffirait à tous pour le salut.

Paul, en contemplant ce trésor incomparable de notre salut, déclare : « Loin de moi la pensée de me glorifier, sinon dans la croix de notre Seigneur Jésus-Christ » (Ga 6,14), c’est-à-dire : loin de moi la pensée de me juger digne d’autre chose que de gloire et de salut, sinon dans la puissance, la force et le mérite de la Passion. Car dans ce remède se trouve notre unique espérance, puisqu’il « n’y a pas d’autre nom sous le ciel qui doive nous sauver » (Ac 4,12). Ce remède suffit aux tout-petits et à ceux qui n’ont pas le temps de travailler à leur salut.

La croix : un exemple

Mais pour ceux qui peuvent travailler à leur salut, en plus du remède on exige qu’ils suivent l’exemple, « puisque le Christ a souffert pour nous » afin « que nous marchions sur ses traces » (1 P 2,21). D’où la parole de l’Apôtre : « Frères, nous vous exhortons à ne pas recevoir en vain la grâce de Dieu » (2 Co 6,1). Il appelle « grâce » ce remède de la mort du Christ. Celui qui ne veut pas travailler à son salut alors qu’il le peut, « reçoit la grâce en vain ». Donc « se glorifier dans la croix » à cause de l’exemple, c’est l’imiter lui-même avec joie, comme l’Apôtre qui se glorifie « dans les tribulations » ; et aussi, les apôtres « sortaient joyeux du Sanhédrin, parce qu’ils avaient été jugés dignes de supporter des injures pour le nom de Jésus » (Ac 5,41).

Il faut imiter l’exemple de la Passion non seulement pour conserver le remède, mais encore pour accroître l’éclat de la couronne. « Car chacun recevra son propre salaire en fonction de son travail, et l’homme récoltera ce qu’il aura semé » (cf. Ga 6,8). Donc, que chacun examine bien quelle semence il jette en terre, car « celui qui sème dans la chair récoltera, de la chair, la corruption », mais « celui qui sème dans l’Esprit récoltera, de l’Esprit, l’incorruptibilité » (id.), et « celui qui sème chichement récoltera aussi chichement, celui qui sème abondamment récoltera aussi abondamment » (2 Co 9,6). Loin de toute rivalité, car « quel que soit le travail de chacun, le feu l’éprouvera » (1 Co 3,13).

La croix : un mystère

Nous appelons mystère de la croix le sens mystique (caché) de ce même bois. Car le bois a une forme carrée. Ce carré de la croix désigne un certain carré invisible de la charité dont l’Apôtre dit : « Afin qu’enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre avec tous les saints ce qu’est la largeur et la longueur, la hauteur et la profondeur » (Eph 3,17-18). La largeur de la charité s’étend jusqu’aux ennemis, elle est signifiée par la largeur de la croix. La longueur de la charité, c’est que l’on persévère jusqu’à la fin, elle est exprimée par la longueur de la croix. La hauteur de la charité, c’est de tout faire pour Dieu dans l’espérance de la béatitude éternelle. La profondeur de la charité, c’est de ne rien attribuer au mérite de l’homme, mais de tout attribuer à la grâce et à la miséricorde de Dieu dont nous ne pouvons pas comprendre les raisons, les desseins, et les jugements. En effet, cette profondeur est sans fond, de là vient que l’Apôtre, parlant de l’élection de Jacob et du rejet d’Esaü, s’écrie : « Ô profondeur des richesses, de la sagesse et de la science de Dieu, qu ses jugements sont incompréhensibles » (Rm 11, 33).

Ils ne peuvent donc pas comprendre ce carré de la charité, c’est-à-dire en avoir parfaitement connaissance, ceux qui n’auront pas été « enracinés et fondés dans la charité » (Eph 3,17), parce que les ténèbres ne saisissent pas la lumière : « enracinés », par analogie avec l’arbre, « fondés », par analogie avec la maison ; enracinés par l’amour du prochain, fondés par l’amour de Dieu. Par l’amour du prochain on devient un bon arbre, par l’amour de Dieu on devient maison de Dieu, demeure et temple de Dieu. L’amour du prochain apparaît extérieurement dans les actes, l’amour de Dieu est au-dedans, caché dans le cœur.

Voyez quels fruits agréables produit l’arbre de la charité fraternelle. En effet, cet arbre étend ses branches tout à l’entour. La charité fraternelle témoigne aux supérieurs respect et obéissance, aux inférieurs expérience et sollicitude ; ceux qui sont à droite et qui ont fait quelque progrès, elle les félicite, mais à ceux qui sont à gauche, victimes de quelque faute ou tentation, elle leur témoigne de la compassion. Aux uns l’imitation, aux autres l’exhortation. Or, ceux qui voient en eux ce carré ne peuvent se glorifier injustement dans le mystère de la croix comme ceux qui ont une foi saine, qui sont renés dans le Christ et se réjouissent dignement dans le remède de la croix. Mais ceux qui portent dans leur corps les marques de Jésus peuvent se glorifier dans l’exemple de la croix.

La croix : notre salut

Il y a donc trois raisons pour les quelles il faut se glorifier dans la croix : le remède aboutit à la foi, l’exemple à la pratique des œuvres, le mystère à l’amour. Cependant ces trois, la foi, la pratique des œuvres, et l’amour sont exigés comme nécessaires au salut. Au sujet de la foi, Paul affirme : « Sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu » (He 11,6) ; au sujet des œuvres, Jacques écrit que sans elles « la foi est morte » (Jc 2,17) ; et au sujet de la charité, l’Apôtre dit : « Si je livre mon corps aux flammes et que cependant je n’aie pas la charité, cela ne me sert à rien » (1 Co 13,3).

Gautier de St Victor Sermon III Sur les trois raisons de se glorifier dans la croix (CCL-CM 30, 250-252). Gautier de St Victor était prieur de l’abbaye de St Victor à Paris au XIIe siècle

Plante des moines de Maylis : du nouveau !

La Plante des moines de Maylis au joli nom de « Lepidium Latifolium », que tous ceux qui fréquentent l’abbaye connaissent bien, entre dans une nouvelle jeunesse !

Boite de la Plante de Maylis en gélulesVous la connaissiez en effet sous la forme d’une tisane. Vous pourrez désormais faire vos cures printanières et automnales grâce à des gélules. Que cela ne vous fasse néanmoins pas oublier de boire beaucoup d’eau, première alliée de notre plante et composante essentielle de la cure.

boite de la plante de Maylis en tisane

Pour l’occasion, découvrez aussi le nouvel emballage de nos sachets de tisane. Nous l’avons désiré seyant pour cette dame, tout en restant simple selon notre style monastique.
Le montage des boites et la mise en sachet sont réalisés par des personnes porteuses de handicap travaillant dans un ESAT (Établissement et Service d’Aide par le Travail).

Bref, c’est le début d’une petite gamme de produits au service de l’être humain qui voit le jour ! Vous pourrez la retrouver sur le site qui lui est consacré, et sur sa page Facebook.
Les achats se font toujours dans notre Boutique de Théophile soit en sa forme de tisane, soit en sa forme de gélule.

Le tout s’accompagne d’un effort écologique renouvelé dans la culture et le soin de notre chère plante, et plus généralement de notre environnement. Nous avançons pas à pas, en mettant en branle toutes les ressources de notre créativité.

Retrouvez les dessous de cette nouvelle étape de la plante des moines de Maylis à la TV, au cours de l’émission Capital du dimanche 24 juillet 2016, à 20h40 sur M6.

12e dimanche : Pour vous, qui est-il ?

12e dimanche ordinaire C :
Luc 9, 18-24

Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »

Cette question de Jésus se répercute dans tous les siècles jusqu’à nous. Elle garde son importance et son exigence. Nous aussi sommes invités à y répondre. Qui est Jésus pour les foules d’aujourd’hui ? Un fondateur de religion ? Un sage ? Un révolutionnaire ? Un illuminé ? Un doux rêveur ? Ou encore une invention littéraire ? Une chimère ? Beaucoup de réponses sont données à la question, qui ne vont guère au-delà d’une enquête historique, sociologique, ou psychologique.
Et nous, que répondrons-nous ? Cette question de Jésus appelle deux sortes de réponses. Celle des apôtres est théorique, et porte sur l’identité, la mission de Jésus : il est « messie », envoyé de Dieu, consacré par Dieu. Mais les disciples savaient-ils vraiment ce que cela veut dire ? Sans doute ne mesuraient-ils pas jusqu’où allait son intimité avec Dieu. Le savons-nous nous-mêmes ? 2000 ans après les événements, il n’est pas sûr que nous ayons suffisamment réalisé ce que veut dire que Dieu s’est fait homme, ni ce que dit de Dieu la manière dont il a accompli sa mission. Jésus en tout cas prends le soin d’expliquer que son identité implique souffrance, rejet, mort et résurrection. Il prépare ses disciples pour qu’ils comprennent.
Le Christ, cependant, veut nous emmener plus loin que la théorie. L’identité de Jésus Messie, Fils de Dieu fait homme, pose une question plus profonde, subjective, existentielle : « Comment vous situez-vous par rapport à moi ? » nous demande Jésus. En d’autres mots : « Suis-je pour vous important au point que vous suiviez le chemin que j’emprunterai ? » Si Jésus est pour nous important au point que nous le suivions dans sa mission, alors c’est la croix et le don de la vie qui s’offre à nous comme chemin vers la résurrection, la découverte de la vraie Vie.
Au baptême, nous avons revêtu le Christ. Ce vêtement de lumière est-il devenu notre raison de vivre ? Cette union et cette appartenance au Christ s’épanouit-elle dans notre vie quotidienne ? La question de Jésus porte sans doute cela en germe. Elle nous remet devant l’exigence du don de Vie divine qui nous a été fait, qui nous est fait en chaque Eucharistie : perdre sa vie pour transmettre la vraie Vie à nos frères.

Prière universelle :

PU 12e dimanche ordinaire C

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Pourquoi Jésus révèle-t-il aux disciples qu’il est le Messie tout en leur disant de ne pas le dire à la foule ?

Comprendre sa foi :

Pourquoi Jésus dit-il aux disciples qu’il va souffrir, au moment-même où il dit qu’il est le Messie ?

Vivre avec Jésus :

Et pour moi, qui est Jésus ?

11e dimanche : La loi de l’amour

11e dimanche ordinaire C :
Luc 7, 36 – 8, 3

« Va en paix »

Cette femme troublée par son péché est finalement apaisée par la foi qui lui a obtenu le pardon. Elle a pu accueillir le pardon, parce qu’elle a reconnu qu’elle n’est pas « dans les clous », parce qu’elle a imploré le pardon par son amour. Elle a aimé plus que son péché. En s’ouvrant à l’amour, elle reçoit l’Amour. Et pour cela elle est donnée en exemple au Pharisien qui la jugeait.
Simon, quant à lui, est troublé par la manière d’agir de cet homme qui semble pourtant être prophète. Le voilà suspicieux concernant l’orthodoxie théologique de ce rabbi. Il juge selon la Loi, et tombe sous le coup de cette Loi : Jésus lui fait remarquer qu’il n’a pas rempli ses devoirs d’hôte, alors que la femme les a honorés avec surabondance. Simon, qui se croit « dans les clous », n’implore pas le pardon par son amour. C’est pourquoi il a besoin de l’exemple de cette femme.
Tout deux ont leurs œuvres : pour l’un les œuvres de la Loi, et pour l’autre les œuvres de l’amour. Tout deux ont leurs faiblesses : pour l’une celles liées à l’amour, et pour l’autre celles liées à la Loi. Tout deux s’approchent de Jésus avec ce bagage de lumière et de ténèbres. Tout deux sont reçus par Jésus en ce qu’ils sont, ils sont aimés, et appelés à changer pour aimer à leur tour. A la femme il recommande de ne plus pêcher. A Simon il recommande de ne plus juger.
Que sont-ils devenus ensuite ? L’histoire ne le dit pas. Sans doute nous revient-il d’écrire cette histoire en nos vies, de suivre le Christ et de l’aider de nos propres ressources. Combien demeure actuel cet enseignement de Jésus. Les blessures de l’amour sont de tous les temps. Les crispations sur la Loi aussi. Jésus nous invite à aller plus loin que nos péchés, et plus loin que nos jugements. Le synode des Évêques et le pape François nous ont aussi invités à aller plus loin que les faiblesses affectives qui nous entourent, et plus loin aussi que nos peurs de trahir l’idéal de l’Évangile.
La loi de l’amour est délicate. Puissions-nous discerner avec justesse, et aller en paix.

Prière universelle :

PU 11e dimanche ordinaire C

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

De la femme inconnue et de Simon, y en a-t-il un qui soit plus pécheur que l’autre ?

Comprendre sa foi :

Pourquoi l’amour est-il plus important que la Loi ?

Vivre avec Jésus :

Quels sont les pécheurs que je juge ? Quels sont les péchés que je pleure ?

10e dimanche : Jeune homme, lève-toi !

10e dimanche ordinaire C :
Luc 7, 11-17

Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi.

Jésus a compassion de cette femme veuve et ressuscite son fils unique: gratuité du don de Dieu, pure miséricorde et attention pour cette maman qui n’a rien demandé, qui a seulement pleuré. Dieu connait nos misères, les fardeaux de nos tristesses, et il les prend en pitié. Pourquoi Dieu n’accomplit-il pas de telles actions gratuites plus souvent ? Nous aimerions qu’il passe sur nos routes, qu’il s’arrête à nos portes quand nous frappent tant de malheurs, les maladies physiques ou psychiques, les accidents, les coups durs de toutes sortes. Il est bien là pourtant, au cœur de nos détresses, lui qui n’a pas épargné son Fils unique, mais qui l’a livré pour nous. Mystère des dons cachés de Dieu, que nous ne voyons pas pour la plupart, parce que nous ne pouvons pas ou ne savons pas les voir.
Ce n’est pas du fils raflé en sa jeunesse que Jésus a compassion, mais de sa mère. Elle reste seule, au moment où son seul espoir de soutien est devenu un jeune homme capable de travailler et à son tour de s’occuper d’elle, alors qu’elle entre peut-être dans la vieillesse. Son fils est couché et, à vues humaines, il ne se relèvera plus. Nous avons ainsi bien des jeunes hommes ou jeunes femmes autour de nous qui sont comme morts, qui n’arrivent pas à se lancer dans l’existence, à se mettre debout pour prendre part à la transmission de la vie. Nous connaissons beaucoup de parents qui aimeraient voir leur enfant devenu adulte se relever. Sommes-nous pris de pitié pour eux tous ? Nous penchons-nous sur les brancards pour dire, au Nom du Christ, un mot qui pourra remettre debout ?
A la voix de Jésus, le fils se lève et parle, probablement balbutiant, à la sortie de ce profond sommeil. Mais le simple fait de sa voix est annonce de la Bonne Nouvelle de la Résurrection, du Christ lui-même. L’Esprit de vie est là. C’est pourquoi les gens glorifient Dieu. Nous qui sommes vivants, nous laissons-nous l’Esprit relever nos morts ? Ouvrons-nous les lèvres pour que se manifeste l’action de grâce devant ces petites merveilles ?

Prière universelle :

PU 10e dimanche ordinaire C

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Comment expliquer l’exclamation de la foule, la reconnaissance de Jésus comme Prophète ?

Comprendre sa foi :

Qu’est-ce que ce texte révèle de la mission de prophète, et donc de notre mission de baptisés ?

Vivre avec Jésus :

Que pourrais-je faire pour vivre plus, pour vivre mieux, pour répondre à l’invitation de Jésus ?

Le Christ est l’autel, l’offrande et le prêtre

Nous publions ci-dessous, avec l’aimable autorisation de l’auteur, l’homélie prononcée par Monseigneur Hervé Gaschignard lors de la consécration de l’autel de l’abbaye de Maylis, le 12 Mars 2016.
Les lectures étaient : Gn 28,11-18 ; Ap 6,9-11 ; Mt 5,23-24 (textes).

Monseigneur Gaschignard nous a rappelé pourquoi le Christ est l’autel, la victime ou l’offrande, et l’unique prêtre. Il a aussi souligné l’importance que cette vérité a pour la vie spirituelle de chaque chrétien. Poursuivre la lecture

Courrier 27, 2015

Ne vous privez pas d’une joie : téléchargez votre Irrégulomadaire préféré pour pouvoir le déguster en cliquant ici :

Irrégulomadaire 27

En voici le menu :
  • Éditorial : Jubilé extraordinaire de la Miséricorde (P. Abbé)
  • Appel aux dons : travaux dans l’église
  • Une moniale amoureuse (Fr. Jean-Gabriel)
  • Chronique décembre 2014 – Novembre 2015 (Fr. Benoit)
  • Retour de session : apprendre à communiquer (Fr. Benoît)
  • Le CD « Complies à Maylis »
  • Notre newsletter : « Il Postino »
  • Prière du Bienheureux John Henry Newman

Bonne lecture !