Archives de catégorie : Méditer

27e semaine : Homme et femme il nous créa



27e dimanche ordinaire B :
Marc 10, 2-16

Au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme. […] Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas !

Cette page d’Évangile rejoint le cœur de l’intimité familiale. Elle vient se heurter à la problématique, fréquente et douloureuse, de la séparation de couples mariés, et de l’attitude de l’Eglise à leur égard, souvent mal comprise et mal vécue.

Plusieurs questions-objections s’entremêlent :
La question est-elle posée de manière actuelle ? Jésus veut ici protéger la femme d’un caprice de l’homme, mais sa situation a désormais changé !
Cet enseignement de Jésus est-il libérateur ? Le « libre droit » au divorce est au contraire défendu ici pour les hommes, et aujourd’hui on l’a depuis longtemps obtenu aussi pour les femmes !
N’a-t-on pas le droit à l’erreur ? Il peut arriver que l’on se trompe aussi dans des relations aussi sensibles que celles du mariage, « errare humanum est » !
Au sein de la vie sacramentelle, comment vivre cela ? Le haut idéal du baptême/confirmation, de la communion eucharistique et du sacrement du mariage entre particulièrement en conflit avec la pauvreté actuelle de nos capacités relationnelles ; n’est-il pas trop élevé ?
Face à une telle injonction de Jésus, le choix du célibat est-il encore évangélique ? La vie monastique semble une séparation de l’homme et de la femme !

Peut-être le choix du célibat, qui nous concerne directement en tant que moines, peut-il justement éclairer le débat sur ces questions. Voici quelques réflexions :
Nous ne renonçons pas à notre être homme ou femme, ni aux exigences que cela comporte. Nous cherchons à devenir plus pleinement qui nous sommes, sans l’aide rapprochée d’un conjoint complémentaire et d’une vie familiale, mais non sans la différenciation sexuelle. Le consacré n’est pas asexué.
Notre choix du célibat n’est pas un refus et moins encore une condamnation de l’union de l’homme et de la femme. Nous la vivons « en creux », nous la portons comme un manque pour toute notre vie, nous l’offrons comme un don dans une relation différente au monde. Cela nous ouvre le cœur pour aimer autrement.
Vivre le célibat demande un constant travail sur soi, notamment sur son imagination, et tout autant un travail relationnel. Il en va de même pour le mariage, il en va de même de tout amour ou toute amitié, il en va de même de toute réalité humaine.
L’amour est libérateur s’il est vécu dans toute son exigence. L’exigence est difficile au départ, mais finalement source de facilité et de liberté. Cette exigence n’est pas la perfection, qui n’existe pas en ce monde marqué par le péché originel. Elle est la volonté droite de rester tendu vers l’idéal, et de faire en sorte de s’en rapprocher toujours sans se satisfaire des failles.
Personne n’est parfait. Personne n’est à la hauteur d’un idéal. Nous sommes marqués par le péché. Mais le Christ nous a libéré, et avec sa grâce nous pouvons assumer aussi nos fautes, nos erreurs, nos limites, et les transformer en amour. Le saint n’est pas celui qui ne tombe pas. Il est celui qui assume sa pauvreté, ses chutes, et qui prend les moyens de se relever toujours, fortifié par la grâce de Dieu, pour aimer davantage.

Prière universelle :

PU 27e dimanche ordinaire B

26e semaine : Choisir la lumière ou les ténèbres



26e dimanche ordinaire B :
Marc 9, 38-48

Celui qui n’est pas contre nous est pour nous.

Après avoir ajusté et purifié, dimanche dernier, les relations des disciples entre eux, voici une occasion de mettre en place leurs rapports avec « les autres ». Y a-t-il un droit de propriété pour faire du bien au nom du Christ ? L’Évangile du Christ est-il l’exclusivité des chrétiens ? La question étant posée ainsi, la réponse semble évidente. Mais l’application du principe dans notre discernement quotidien demande peut-être une attention spéciale.
Celui qui « fait un miracle » au nom de Jésus, c’est celui en qui la grâce de Dieu est à l’œuvre. Elle témoigne ainsi en sa faveur. Voilà sans doute à quoi il faut être attentif. Tout homme qui choisit la Lumière, choisit le Christ. Tout homme qui reflète un peu de lumière pour les autres leur apporte le Christ. Et il témoigne ainsi que, peut-être sans en avoir conscience parce qu’il n’est pas chrétien, il travaille pour Dieu. Et l’adhésion à la Lumière peut même se témoigner dans les petits gestes : donner juste un verre d’eau en reconnaissance pour la bonté de Dieu émanant du serviteur du Christ.
Alors que nous reste-t-il de particulier, à nous qui avons la chance de connaître le Christ, d’avoir été choisis par Dieu et de le savoir ? Notre privilège de chrétiens est la radicalité dans le choix de la Lumière, la préférence sur toute ténèbre, l’espérance de la Vie éternelle.

Prière universelle :

PU 26e dimanche ordinaire B

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Qu’est-ce qui rapproche Moïse (dans la première lecture) de Jésus (dans l’Évangile) ?

Comprendre sa foi :

Pourquoi Jésus semble-t-il si ouvert avec un homme qui ne fait pas partie de ses disciples, et si exigent avec ceux-ci ensuite ?

Vivre avec Jésus :

Est-ce que je m’efforce de quitter radicalement ce qui risque de me conduire loin de Jésus ?

25e semaine : Qui est le plus grand ?



25e dimanche ordinaire B :
Marc 9, 30-37

Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous.

Le Christ, le plus grand parmi tous les hommes, s’est fait serviteur de notre Salut, de notre bonheur éternel. Il nous dit ainsi, en actes, en vérité, qui il est. Car il ne peut agir autrement que comme il est. Il est toute humilité et toute douceur, il est don de lui-même.
Comme les Douze, qui discutent pour savoir qui est le plus grand parmi eux, nous sommes lents à comprendre toutes les implications pour nous de ce que Jésus a dit et fait. Il nous faut travailler à convertir nos manières de penser, nos réflexes d’hommes abîmés par le péché. L’Évangile doit pénétrer en nous, et changer jusqu’à nos rapports sociaux.
Car si Jésus se révèle le Serviteur de tous les hommes, c’est pour que nous fassions de même. S’il nous appelle à accueillir les plus petits en son Nom, c’est pour que nous apprenions ainsi à transformer notre manière d’être. S’il nous appelle à le voir dans les plus faibles, qui étaient à peine considérés comme des personnes à son époque, s’il nous invite à accueillir le Père en les accueillant, c’est pour que nous participions à son bonheur d’être doux et humble dans le don total de soi.

Prière universelle :

PU 25e dimanche ordinaire B

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Pourquoi Jésus n’a-t-il pas réprimandé ses disciples de vouloir être le plus grand ?

Comprendre sa foi :

Selon ce texte, pourquoi le service est-il si important pour notre foi ?

Vivre avec Jésus :

Faut-il accueillir les petits comme s’ils étaient Jésus ? Ou bien les accueillir comme Jésus l’aurait fait ?

24e semaine : Pour vous, qui est-il ?



24e dimanche ordinaire B :
Marc 8, 27-35

Et lui les interrogeait : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »

Nous voici parvenu au sommet de l’Évangile selon St Marc. LA grande question qui traverse tout l’Évangile est posée clairement aux proches disciples, dans l’intimité : Qui donc est Jésus ? Les « gens » font de Jésus une sorte de fantôme, ce qui permet d’expliquer ses pouvoirs thaumaturgiques… et incline aussi à se tenir à une distance respectueuse. Pierre lâche le mot. Il dit ce que les autres croient tout bas, ce qu’ils espèrent. Mais Jésus met la réponse sous le sceau du silence et annonce sa passion, au grand scandale du prince des Apôtres.
Dieu est déroutant. Il est choquant. Jésus annonce-t-il sa passion pour corriger la vision que ses disciples se font de sa mission de Messie? Ou invite-t-il les apôtres à dire leur foi pour les préparer à passer à travers le drame de la Passion ? Il y a sans doute un peu des deux. En tout cas il fait apparaître ce qui nous parait une contradiction dans nos manières de penser humaines, car ses pensées ne sont pas les nôtres. Il appelle à une conversion du regard, toujours actuelle.
Vous avez appris diverses choses sur Jésus au catéchisme. Mais dans votre prière, dans votre vie, dans vos choix : qui est Jésus pour vous ?

Prière universelle :

PU 24e dimanche ordinaire B

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Pourquoi Jésus est-il si dur avec Pierre ?

Comprendre sa foi :

Pour sauver sa vie, s’agit-il seulement de la perdre ?

Vivre avec Jésus :

Concrètement, qu’est-ce que j’aurais à perdre pour me mettre plus librement au service du Christ et de l’Évangile ?

23e semaine : Pouvoir écouter Dieu et chanter sa joie



23e dimanche ordinaire B :
Marc 7, 31-37

« Il a bien fait toutes choses : il fait entendre les sourds et parler les muets. »

Jésus est à l’étranger, hors de la terre de la Promesse, en territoire païen. Pour les païens aussi il va dispenser ses bienfaits. Que nous dit donc ce miracle du sourd-muet ? Peut-être nous dit-il quelque chose sur notre paganisme, sur notre éloignement du Dieu de la Promesse, sur notre condition de pécheurs chassés de la Terre du Paradis ?
Nous avons été créés pour écouter Dieu et le louer. Mais par la désobéissance nous bouchons volontairement nos oreilles. Ces oreilles bouchées nous empêchent d’apprendre à parler la langue de Dieu, et de le louer comme nous devrions. Le péché fait de nous des sourd-muets spirituels, et Jésus est venu pour nous guérir de cette surdité et ce mutisme.
C’est dans l’intimité que se passe la guérison, loin de la foule, l’intimité de la première Création. Car il s’agit bien pour lui d’une nouvelle Création. Il s’agit de redonner vie, de refaçonner sa créature, comme au matin de la Genèse, de la ré-ouvrir à la vie, à sa Vie, et à la relation avec le Père. L’intimité d’un cœur à cœur retrouvé n’est sans doute pas à divulguer, mais pourtant… qui pourrait s’empêcher de crier sa joie ?

Prière universelle :

PU 23e dimanche ordinaire B

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Quelles ressemblances entre ce texte et le récit de la Création dans la Genèse ?

Comprendre sa foi :

Pourquoi faire le lien entre la mission de Jésus et la Création ?

Vivre avec Jésus :

Est-ce que je demande au Christ de guérir mes surdité afin de pouvoir l’écouter et lui obéir ?

22e semaine : Dépoussiérage du cœur



22e dimanche ordinaire B :
Marc 7, 1-23

Rien de ce qui est extérieur à l’homme et qui entre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur.

Heureusement que les Pharisiens sont là. Jésus a été dur avec eux, mais c’était pour leur bien. Et nous en sommes bénéficiaires encore aujourd’hui. Car la problématique qui se trouve exposée dans cet Évangile est de tous les temps, elle nous concerne encore. Qu’est-ce que Dieu nous a révélé ? Qu’est-ce qu’il nous a apporté ? Quelle réponse concrète devons-nous donner ?
Dieu nous a révélé sa proximité, son désir de venir nous rencontrer jusque dans notre intimité pour nous communiquer son amour, pour se communiquer à nous, car il est Amour. Voilà l’important. Voilà ce à quoi toute notre foi est subordonnée.
Dieu nous a apporté la libération de tous nos esclavages, le Salut, pour que nous puissions accueillir l’Amour et devenir à notre tour capable d’aimer. Tout ce que nous faisons doit être au service de cette libération. La vie chrétienne n’est pas une série d’obligations et de traditions, même s’il y a une Tradition qui transmet des préceptes. Elle est un chemin à parcourir pour apprendre à aimer.
Et comment parcourir ce chemin ? Certes, il y a des actes concrets extérieurs à poser. Mais ceux-ci doivent germer du fond d’un cœur pur. C’est là que l’effort doit d’abord se situer. La conversion retourne le cœur vers une Personne, le Père. Alors le reste peut se mettre en place. Merveilleuse aventure que de travailler avec l’Esprit Saint à purifier son cœur par l’amour et pour l’amour.

Prière universelle :

PU 22e dimanche ordinaire B

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Que reproche Jésus aux Pharisiens ?

Comprendre sa foi :

Cette attitude implique une vision faussée de Dieu : laquelle ?

Vivre avec Jésus :

Dans ma vie de chrétien, est-ce que je ne fais pas parfois plus attention à l’apparence extérieure qu’à avoir un cœur vraiment bon ?

21e semaine : Scandaleux Évangile



21e dimanche ordinaire B :
Jean 6, 60-69

À partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent de l’accompagner.

Jésus fait scandale. La Bonne Nouvelle d’un Dieu qui se fait proche jusqu’à s’offrir en nourriture fait scandale. L’Eucharistie est scandaleuse. Et cela encore de nos jours. Elle est une sorte de pierre d’achoppement. Elle est folie d’amour qui accule à avoir foi pour être reçue, pour être suivie, pour devenir Parole de Vie.
Cette désertion des disciples de Jésus : un échec dans sa vie ? La désertion des chrétiens dans nos pays occidentaux, la montée de l’athéisme : un échec de l’Église ? Tant de « croyants non pratiquants » : un échec de la stratégie divine de l’Eucharistie ?
La réponse à ces questions appartient à Dieu seul. Personne ne peut venir à Jésus si le don de la foi n’est pas reçu du Père. À lui il revient de juger de l’ouverture du cœur, de l’intimité de la relation et des moyens de la nouer et de la faire grandir. L’évangélisation n’est pas une question de « pub », même s’il faut aider à aimer la vérité en la faisant connaître.
Quant à nous, la question qui nous concerne est par contre celle-ci : « Voulez-vous partir, vous aussi ? »
Que répondrons-nous ? Comment nous positionnerons-nous face au Christ et à l’Eucharistie ?

Prière universelle :

PU 21e dimanche ordinaire B

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Que dit Jésus de la foi ?

Comprendre sa foi :

Selon cet évangile, faut-il savoir pour croire, ou croire pour savoir ?

Vivre avec Jésus :

Est-ce que j’écoute la parole de Jésus comme une source de vie éternelle ?

20e semaine : Chair donnée, Vie transmise



20e dimanche ordinaire B :
Jean 6, 51-58

Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui.

Prenons-nous parfois le temps de méditer vraiment sur ce qui se passe à l’Eucharistie ? Jamais assez. Elle risque toujours de devenir une chose normale pour le chrétien. Et pourtant : peut-on vraiment s’habituer à manger la chair du Christ et à boire son sang ? Peut-on s’habituer à penser que Dieu vient demeurer en nous et nous en Dieu ?
Mystérieux et ineffable échange : l’infiniment grand se donne à manger au tout petit, le Créateur à sa créature. Celui qui consomme prend vie de celui qui est consommé. Le mortel est invité à donner son peu d’existence au Vivant, non pour un engloutissement, mais pour une divinisation.
En recevant la chair du Christ dans le Sacrement, nous devenons chair du Christ dans l’Église. De même que le Christ a été envoyé par le Père dans notre chair, de même le chrétien devient chair du Ressuscité, envoyé pour le monde pour transmettre la Vie de Dieu. De même que Jésus offre la vraie nourriture qu’il est lui-même, de même la Vie nous pousse à donner notre vie les uns pour les autres. Nous pouvons nous aussi offrir notre chair dans le travail de nos mains et la sueur de nos fronts. Ainsi notre vie peut devenir Eucharistie.

Prière universelle :

PU 20e dimanche ordinaire B

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Comment Jésus explique-t-il son expression « pain vivant » ?

Comprendre sa foi :

Que veut dire « vivre par le Christ » ?

Vivre avec Jésus :

En quoi ce passage d’Évangile me fait-il mieux comprendre l’Eucharistie ? Me permet-il de mieux la vivre ?

19e semaine : Choisir la Vie éternelle



19e dimanche ordinaire B :
Jean 6, 41-51

Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.

Un chrétien ne devrait jamais cesser de redécouvrir le mystère de l’Eucharistie, de méditer sur ce sacrement qui est la source et le sommet de sa vie de foi. C’est précisément ce que nous proposent les évangiles de ce mois d’août.
Croire au Christ, c’est choisir la vie éternelle. Durant la messe, lorsque l’on dit « amen », « oui je crois », au moment de communier au Corps du Christ, c’est à cette Vie que l’on adhère, c’est cette Vie que l’on reçoit, c’est à la Vie que l’on se donne. C’est pour cela que le Christ est venu et qu’il vient sans cesse : pour que nous ayons la Vie en plénitude.
Il nous revient de recevoir ou de refuser cette Vie. Il nous revient d’être chiche ou généreux dans notre accueil. Il nous revient d’ouvrir grand la porte de notre cœur pour que la grâce puisse opérer son Œuvre de Vie, ou au contraire de ne faire qu’entrouvrir la fenêtre de peur d’être dérangé.
Dieu désire pour nous de grandes choses. Il désire l’éternité, il nous la met à portée de cœur. Offrirons-nous notre foi ? Offrirons-nous notre vie ?

Prière universelle :

PU 19e dimanche ordinaire B

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Le texte a plusieurs contradictions apparentes : lesquelles ? Pourquoi ?

Comprendre sa foi :

Pourquoi Jésus a-t-il choisi le signe du pain pour se rendre présent parmi nous ?

Vivre avec Jésus :

Est-ce que je pense à la Vie éternelle avec Dieu lorsque je communie à la messe ? Est-ce que j’offre ma vie ?

18e semaine : Le signe du Pain venu du Ciel



18e dimanche ordinaire B :
Jean 6, 24-35

Le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde.

En ces dimanches du mois d’août, la Parole de Dieu nous nourrit avec le discours de Jésus sur le Pain de Vie. Nourriture abondante et consistante pour ce temps d’été et de vacances. Alors que beaucoup cessent de travailler pour la nourriture terrestre, combien en profitent pour travailler à recevoir la nourriture céleste ?
Car si recevoir et manger le pain de la terre demande un travail, il en va de même du pain venu du Ciel. Jésus nous appelle à travailler pour recevoir la Vie qui vient de Dieu. Ce travail, c’est notre foi. Ce travail, c’est l’engagement libre en faveur du Christ, le choix souverain d’adhérer à lui pour ne faire qu’un avec lui.
Le Pain venu du Ciel, l’Eucharistie, est signe de tout cela. Elle est donnée par Dieu, mais nul ne peut la recevoir s’il ne s’avance librement. Elle s’incarne dans du pain matériel, mais nul ne peut vraiment y communier s’il ne croit que c’est le Pain de la Vie. Le signe passe, disparaît, lorsqu’il est consommé, mais cette nourriture ouvre les portes de l’éternité.
Suite au prochain épisode…

Prière universelle :

PU 18e dimanche ordinaire B

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Jésus utilise différents aspects du pain pour se faire comprendre : lesquels ?

Comprendre sa foi :

La foi est-elle une « œuvre », un travail ? Pourquoi ?

Vivre avec Jésus :

Est-ce que je fais un acte de foi conscient quand je m’avance pour recevoir l’Eucharistie ?