Tous les articles par webmaster

26e semaine : Choisir la lumière ou les ténèbres

26e dimanche ordinaire B :
Marc 9, 38-48

Celui qui n’est pas contre nous est pour nous.

Après avoir ajusté et purifié, dimanche dernier, les relations des disciples entre eux, voici une occasion de mettre en place leurs rapports avec « les autres ». Y a-t-il un droit de propriété pour faire du bien au nom du Christ ? L’Évangile du Christ est-il l’exclusivité des chrétiens ? La question étant posée ainsi, la réponse semble évidente. Mais l’application du principe dans notre discernement quotidien demande peut-être une attention spéciale.
Celui qui « fait un miracle » au nom de Jésus, c’est celui en qui la grâce de Dieu est à l’œuvre. Elle témoigne ainsi en sa faveur. Voilà sans doute à quoi il faut être attentif. Tout homme qui choisit la Lumière, choisit le Christ. Tout homme qui reflète un peu de lumière pour les autres leur apporte le Christ. Et il témoigne ainsi que, peut-être sans en avoir conscience parce qu’il n’est pas chrétien, il travaille pour Dieu. Et l’adhésion à la Lumière peut même se témoigner dans les petits gestes : donner juste un verre d’eau en reconnaissance pour la bonté de Dieu émanant du serviteur du Christ.
Alors que nous reste-t-il de particulier, à nous qui avons la chance de connaître le Christ, d’avoir été choisis par Dieu et de le savoir ? Notre privilège de chrétiens est la radicalité dans le choix de la Lumière, la préférence sur toute ténèbre, l’espérance de la Vie éternelle.

Prière universelle :

PU 26e dimanche ordinaire B

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Qu’est-ce qui rapproche Moïse (dans la première lecture) de Jésus (dans l’Évangile) ?

Comprendre sa foi :

Pourquoi Jésus semble-t-il si ouvert avec un homme qui ne fait pas partie de ses disciples, et si exigent avec ceux-ci ensuite ?

Vivre avec Jésus :

Est-ce que je m’efforce de quitter radicalement ce qui risque de me conduire loin de Jésus ?

25e semaine : Qui est le plus grand ?

25e dimanche ordinaire B :
Marc 9, 30-37

Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous.

Le Christ, le plus grand parmi tous les hommes, s’est fait serviteur de notre Salut, de notre bonheur éternel. Il nous dit ainsi, en actes, en vérité, qui il est. Car il ne peut agir autrement que comme il est. Il est toute humilité et toute douceur, il est don de lui-même.
Comme les Douze, qui discutent pour savoir qui est le plus grand parmi eux, nous sommes lents à comprendre toutes les implications pour nous de ce que Jésus a dit et fait. Il nous faut travailler à convertir nos manières de penser, nos réflexes d’hommes abîmés par le péché. L’Évangile doit pénétrer en nous, et changer jusqu’à nos rapports sociaux.
Car si Jésus se révèle le Serviteur de tous les hommes, c’est pour que nous fassions de même. S’il nous appelle à accueillir les plus petits en son Nom, c’est pour que nous apprenions ainsi à transformer notre manière d’être. S’il nous appelle à le voir dans les plus faibles, qui étaient à peine considérés comme des personnes à son époque, s’il nous invite à accueillir le Père en les accueillant, c’est pour que nous participions à son bonheur d’être doux et humble dans le don total de soi.

Prière universelle :

PU 25e dimanche ordinaire B

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Pourquoi Jésus n’a-t-il pas réprimandé ses disciples de vouloir être le plus grand ?

Comprendre sa foi :

Selon ce texte, pourquoi le service est-il si important pour notre foi ?

Vivre avec Jésus :

Faut-il accueillir les petits comme s’ils étaient Jésus ? Ou bien les accueillir comme Jésus l’aurait fait ?

24e semaine : Pour vous, qui est-il ?

24e dimanche ordinaire B :
Marc 8, 27-35

Et lui les interrogeait : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »

Nous voici parvenu au sommet de l’Évangile selon St Marc. LA grande question qui traverse tout l’Évangile est posée clairement aux proches disciples, dans l’intimité : Qui donc est Jésus ? Les « gens » font de Jésus une sorte de fantôme, ce qui permet d’expliquer ses pouvoirs thaumaturgiques… et incline aussi à se tenir à une distance respectueuse. Pierre lâche le mot. Il dit ce que les autres croient tout bas, ce qu’ils espèrent. Mais Jésus met la réponse sous le sceau du silence et annonce sa passion, au grand scandale du prince des Apôtres.
Dieu est déroutant. Il est choquant. Jésus annonce-t-il sa passion pour corriger la vision que ses disciples se font de sa mission de Messie? Ou invite-t-il les apôtres à dire leur foi pour les préparer à passer à travers le drame de la Passion ? Il y a sans doute un peu des deux. En tout cas il fait apparaitre ce qui nous parait une contradiction dans nos manières de penser humaines, car ses pensées ne sont pas les nôtres. Il appelle à une conversion du regard, toujours actuelle.
Vous avez appris diverses choses sur Jésus au catéchisme. Mais dans votre prière, dans votre vie, dans vos choix : qui est Jésus pour vous ?

Prière universelle :

PU 24e dimanche ordinaire B

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Pourquoi Jésus est-il si dur avec Pierre ?

Comprendre sa foi :

Pour sauver sa vie, s’agit-il seulement de la perdre ?

Vivre avec Jésus :

Concrètement, qu’est-ce que j’aurais à perdre pour me mettre plus librement au service du Christ et de l’Évangile ?

23e semaine : Pouvoir écouter Dieu et chanter sa joie

23e dimanche ordinaire B :
Marc 7, 31-37

« Il a bien fait toutes choses : il fait entendre les sourds et parler les muets. »

Jésus est à l’étranger, hors de la terre de la Promesse, en territoire païen. Pour les païens aussi il va dispenser ses bienfaits. Que nous dit donc ce miracle du sourd-muet ? Peut-être nous dit-il quelque chose sur notre paganisme, sur notre éloignement du Dieu de la Promesse, sur notre condition de pécheurs chassés de la Terre du Paradis ?
Nous avons été créés pour écouter Dieu et le louer. Mais par la désobéissance nous bouchons volontairement nos oreilles. Ces oreilles bouchées nous empêchent d’apprendre à parler la langue de Dieu, et de le louer comme nous devrions. Le péché fait de nous des sourd-muets spirituels, et Jésus est venu pour nous guérir de cette surdité et ce mutisme.
C’est dans l’intimité que se passe la guérison, loin de la foule, l’intimité de la première Création. Car il s’agit bien pour lui d’une nouvelle Création. Il s’agit de redonner vie, de refaçonner sa créature, comme au matin de la Genèse, de la ré-ouvrir à la vie, à sa Vie, et à la relation avec le Père. L’intimité d’un cœur à cœur retrouvé n’est sans doute pas à divulguer, mais pourtant… qui pourrait s’empêcher de crier sa joie ?

Prière universelle :

PU 23e dimanche ordinaire B

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Quelles ressemblances entre ce texte et le récit de la Création dans la Genèse ?

Comprendre sa foi :

Pourquoi faire le lien entre la mission de Jésus et la Création ?

Vivre avec Jésus :

Est-ce que je demande au Christ de guérir mes surdité afin de pouvoir l’écouter et lui obéir ?

22e semaine : Dépoussiérage du cœur

22e dimanche ordinaire B :
Marc 7, 1-23

Rien de ce qui est extérieur à l’homme et qui entre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur.

Heureusement que les Pharisiens sont là. Jésus a été dur avec eux, mais c’était pour leur bien. Et nous en sommes bénéficiaires encore aujourd’hui. Car la problématique qui se trouve exposée dans cet Évangile est de tous les temps, elle nous concerne encore. Qu’est-ce que Dieu nous a révélé ? Qu’est-ce qu’il nous a apporté ? Quelle réponse concrète devons-nous donner ?
Dieu nous a révélé sa proximité, son désir de venir nous rencontrer jusque dans notre intimité pour nous communiquer son amour, pour se communiquer à nous, car il est Amour. Voilà l’important. Voilà ce à quoi toute notre foi est subordonnée.
Dieu nous a apporté la libération de tous nos esclavages, le Salut, pour que nous puissions accueillir l’Amour et devenir à notre tour capable d’aimer. Tout ce que nous faisons doit être au service de cette libération. La vie chrétienne n’est pas une série d’obligations et de traditions, même s’il y a une Tradition qui transmet des préceptes. Elle est un chemin à parcourir pour apprendre à aimer.
Et comment parcourir ce chemin ? Certes, il y a des actes concrets extérieurs à poser. Mais ceux-ci doivent germer du fond d’un cœur pur. C’est là que l’effort doit d’abord se situer. La conversion retourne le cœur vers une Personne, le Père. Alors le reste peut se mettre en place. Merveilleuse aventure que de travailler avec l’Esprit Saint à purifier son cœur par l’amour et pour l’amour.

Prière universelle :

PU 22e dimanche ordinaire B

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Que reproche Jésus aux Pharisiens ?

Comprendre sa foi :

Cette attitude implique une vision faussée de Dieu : laquelle ?

Vivre avec Jésus :

Dans ma vie de chrétien, est-ce que je ne fais pas parfois plus attention à l’apparence extérieure qu’à avoir un cœur vraiment bon ?

21e semaine : Scandaleux Évangile

21e dimanche ordinaire B :
Jean 6, 60-69

À partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent de l’accompagner.

Jésus fait scandale. La Bonne Nouvelle d’un Dieu qui se fait proche jusqu’à s’offrir en nourriture fait scandale. L’Eucharistie est scandaleuse. Et cela encore de nos jours. Elle est une sorte de pierre d’achoppement. Elle est folie d’amour qui accule à avoir foi pour être reçue, pour être suivie, pour devenir Parole de Vie.
Cette désertion des disciples de Jésus : un échec dans sa vie ? La désertion des chrétiens dans nos pays occidentaux, la montée de l’athéisme : un échec de l’Église ? Tant de « croyants non pratiquants » : un échec de la stratégie divine de l’Eucharistie ?
La réponse à ces questions appartient à Dieu seul. Personne ne peut venir à Jésus si le don de la foi n’est pas reçu du Père. À lui il revient de juger de l’ouverture du cœur, de l’intimité de la relation et des moyens de la nouer et de la faire grandir. L’évangélisation n’est pas une question de « pub », même s’il faut aider à aimer la vérité en la faisant connaître.
Quant à nous, la question qui nous concerne est par contre celle-ci : « Voulez-vous partir, vous aussi ? »
Que répondrons-nous ? Comment nous positionnerons-nous face au Christ et à l’Eucharistie ?

Prière universelle :

PU 21e dimanche ordinaire B

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Que dit Jésus de la foi ?

Comprendre sa foi :

Selon cet évangile, faut-il savoir pour croire, ou croire pour savoir ?

Vivre avec Jésus :

Est-ce que j’écoute la parole de Jésus comme une source de vie éternelle ?

19e semaine : Choisir la Vie éternelle

19e dimanche ordinaire B :
Jean 6, 41-51

Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.

Un chrétien ne devrait jamais cesser de redécouvrir le mystère de l’Eucharistie, de méditer sur ce sacrement qui est la source et le sommet de sa vie de foi. C’est précisément ce que nous proposent les évangiles de ce mois d’août.
Croire au Christ, c’est choisir la vie éternelle. Durant la messe, lorsque l’on dit « amen », « oui je crois », au moment de communier au Corps du Christ, c’est à cette Vie que l’on adhère, c’est cette Vie que l’on reçoit, c’est à la Vie que l’on se donne. C’est pour cela que le Christ est venu et qu’il vient sans cesse : pour que nous ayons la Vie en plénitude.
Il nous revient de recevoir ou de refuser cette Vie. Il nous revient d’être chiche ou généreux dans notre accueil. Il nous revient d’ouvrir grand la porte de notre cœur pour que la grâce puisse opérer son Œuvre de Vie, ou au contraire de ne faire qu’entrouvrir la fenêtre de peur d’être dérangé.
Dieu désire pour nous de grandes choses. Il désire l’éternité, il nous la met à portée de cœur. Offrirons-nous notre foi ? Offrirons-nous notre vie ?

Prière universelle :

PU 19e dimanche ordinaire B

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Le texte a plusieurs contradictions apparentes : lesquelles ? Pourquoi ?

Comprendre sa foi :

Pourquoi Jésus a-t-il choisi le signe du pain pour se rendre présent parmi nous ?

Vivre avec Jésus :

Est-ce que je pense à la Vie éternelle avec Dieu lorsque je communie à la messe ? Est-ce que j’offre ma vie ?

18e semaine : Le signe du Pain venu du Ciel

18e dimanche ordinaire B :
Jean 6, 24-35

Le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde.

En ces dimanches du mois d’août, la Parole de Dieu nous nourrit avec le discours de Jésus sur le Pain de Vie. Nourriture abondante et consistante pour ce temps d’été et de vacances. Alors que beaucoup cessent de travailler pour la nourriture terrestre, combien en profitent pour travailler à recevoir la nourriture céleste ?
Car si recevoir et manger le pain de la terre demande un travail, il en va de même du pain venu du Ciel. Jésus nous appelle à travailler pour recevoir la Vie qui vient de Dieu. Ce travail, c’est notre foi. Ce travail, c’est l’engagement libre en faveur du Christ, le choix souverain d’adhérer à lui pour ne faire qu’un avec lui.
Le Pain venu du Ciel, l’Eucharistie, est signe de tout cela. Elle est donnée par Dieu, mais nul ne peut la recevoir s’il ne s’avance librement. Elle s’incarne dans du pain matériel, mais nul ne peut vraiment y communier s’il ne croit que c’est le Pain de la Vie. Le signe passe, disparaît, lorsqu’il est consommé, mais cette nourriture ouvre les portes de l’éternité.
Suite au prochain épisode…

Prière universelle :

PU 18e dimanche ordinaire B

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Jésus utilise différents aspects du pain pour se faire comprendre : lesquels ?

Comprendre sa foi :

La foi est-elle une « œuvre », un travail ? Pourquoi ?

Vivre avec Jésus :

Est-ce que je fais un acte de foi conscient quand je m’avance pour recevoir l’Eucharistie ?

Ordinations : un grand moment d’Église

Désolé, je m’aperçois après coup que les galeries photo ne fonctionnent pas bien ! Ouvrez-les dans un autre onglet pour revenir facilement sur l’article.
Nous allons essayer de régler ça !

L’Église rassemblée à Maylis

L’Église s’est rassemblée à Maylis pour célébrer l’ordination presbytérale de Fr Grégoire et Fr Oliveto. Un grand moment familial, la famille des enfants de Dieu. Les images, avec quelques commentaires, parleront sans doute plus que les textes.

Préparatifs divers…

Appel et liturgie de la Parole

Tout étant prêt, la cérémonie a pu commencer, dans la simplicité. Entrée en procession rythmée par le chant de la chorale qui invoquait l’Esprit Saint : nous avons été enveloppés de sa présence dès le commencement.

Les rites de l’ordination

Première concélébration de la messe

Après la cérémonie : rafraîchissement bien mérité !

Et le banquet !

Un banquet de légende, à faire pâlir un certain village de gaulois !

17e semaine : Jésus, Prêtre, Prophète et Roi

17e dimanche ordinaire B :
Jean 6, 1-15

À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. »

Voici un des grands signes de Jésus, rapporté par tous les évangélistes : la multiplication des pains. C’est Jean qui nous le raconte, et qui nous rapportera, dans les dimanches qui viennent, le grand discours sur le Pain de Vie. Il terminera en scandale, et beaucoup partiront, mais aujourd’hui c’est l’enthousiasme. Et pour cause : tous ces évènements ne sont que trop clairs pour manifester que Jésus est le Messie attendu.
Dans ce miracle, Jésus agit en prêtre : il reçoit la maigre offrande d’un jeune garçon plus prévoyant que les autres, rend grâce à Dieu au nom de tous, puis distribue. Toute une liturgie dont le sens se révèlera au soir du Dernier repas : Jésus préfigure ici ce qui sera l’Eucharistie, le signe de la reconnaissance.
Pour la foule du Peuple élu, ce miracle ne peut que rappeler une autre bénédiction de Dieu octroyée à la prière d’un illustre prédécesseur de Jésus : Moïse. Et c’est bien cela que veut montrer Jésus, comme il va l’expliquer lui-même. Il est bien le grand Prophète annoncé par Moïse. Mais il est bien plus grand que la foule ne le pense.
Les gens rassasiés veulent le faire roi : ce prophète qui fournit du pain gratuitement à tous n’est-il pas idéal pour cela. Jésus est bien Roi, et il le dira. Mais il ne l’est pas comme les gens le pensent, et comme peut-être nous voudrions nous aussi qu’il le soit. Il est souverain des portes de la vie, et il le manifestera par sa victoire sur la mort, sur tout mal.

Prière universelle :

PU 17e dimanche ordinaire B

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Quelles ressemblances et quelles différences entre l’Évangile et la première lecture ?

Comprendre sa foi :

Pourquoi Jésus ne veut-il pas devenir roi ?

Vivre avec Jésus :

À la place des gens, aurais-je compris le refus de Jésus d’être roi ?