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La Boutique de Théophile : du nouveau !



La boutique de Théophile

Bonne nouvelle : le site de la Boutique de Théophile fait peau neuve ! Site coopératif de vente en ligne de produits monastique depuis plus de 20 ans. Vous y êtes directement en lien avec nos communautés. Il vient de recevoir une nouvelle jeunesse !
Nous sommes heureux de vous en faire part et de vous inviter à le visiter pour y retrouver tous nos produits. Vous avez certainement besoin de certains d’entre eux en ces jours de fêtes !
Et il faut préparer l’après-fêtes en vous procurant une cure de plante de Maylis !

Une boutique lumineuse

LUMINEUX !!! Le nouveau site de la Boutique de Théophile est LUMINEUX !!!
Dans sa nouvelle livrée, joyeuse et alléchante (comme nos produits!), il vous invite à découvrir nos produits monastiques ou à retrouver
ceux auxquels vous êtes fidèles.

Convivial et fonctionnel

Plus CONVIVIAL, plus FONCTIONNEL, vous y trouverez sans aucun doute la bonne idée (Lumineuse!) pour vos cadeaux de dernière minute, arbre de Noël ou étrennes du premier de l’An 2025.

Prière, épicerie, maison, bien-être, multimédia, carterie : un beau choix de produits monastiques !

Un soutien aux moines et moniales

L’artisanat monastique : c’est notre gagne-pain ! Nous fabriquons et vendons des produits pour subvenir à nos besoins. Retrouvez sur notre site les produits de marque MONASTIC qui garantissent leur provenance et la production des moines et moniales.

En soutenant notre activité économique, vous soutenez aussi notre mission de prière et d’intercession pour le monde.

Soyez donc les bienvenus sur notre Boutique de Théophile !
Et n’hésitez pas à la faire connaître à vos amis et sur vos réseaux !

Logo Boutique de Théophile

18e semaine : Le signe du Pain venu du Ciel

18e dimanche ordinaire B :
Jean 6, 24-35

Le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde.

En ces dimanches du mois d’août, la Parole de Dieu nous nourrit avec le discours de Jésus sur le Pain de Vie. Nourriture abondante et consistante pour ce temps d’été et de vacances. Alors que beaucoup cessent de travailler pour la nourriture terrestre, combien en profitent pour travailler à recevoir la nourriture céleste ?
Car si recevoir et manger le pain de la terre demande un travail, il en va de même du pain venu du Ciel. Jésus nous appelle à travailler pour recevoir la Vie qui vient de Dieu. Ce travail, c’est notre foi. Ce travail, c’est l’engagement libre en faveur du Christ, le choix souverain d’adhérer à lui pour ne faire qu’un avec lui.
Le Pain venu du Ciel, l’Eucharistie, est signe de tout cela. Elle est donnée par Dieu, mais nul ne peut la recevoir s’il ne s’avance librement. Elle s’incarne dans du pain matériel, mais nul ne peut vraiment y communier s’il ne croit que c’est le Pain de la Vie. Le signe passe, disparaît, lorsqu’il est consommé, mais cette nourriture ouvre les portes de l’éternité.
Suite au prochain épisode…

Prière universelle :

PU 18e dimanche ordinaire B

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Jésus utilise différents aspects du pain pour se faire comprendre : lesquels ?

Comprendre sa foi :

La foi est-elle une « œuvre », un travail ? Pourquoi ?

Vivre avec Jésus :

Est-ce que je fais un acte de foi conscient quand je m’avance pour recevoir l’Eucharistie ?

26e dimanche : Histoire de frères…

26e dimanche ordinaire A :
Matthieu 21, 28-32

Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.

De nouveau ce dimanche, comme dimanche dernier, il s’agit d’aller travailler dans la vigne d’un propriétaire terrien. Ce ne sont plus des ouvriers quelconques qui sont embauchés par un maître. Les protagonistes sont deux fils d’un même père. On trouve souvent des histoires avec deux fils dans la Bible ou dans les paraboles de Jésus. Leurs différences nous permettent parfois de nous identifier à l’un ou à l’autre, ou du moins de nous situer par rapport à leurs attitudes. Cela demande de l’honnêteté avec soi-même, car ces fils d’un même père ne sont jamais parfaits. Là est tout leur intérêt !
Nous voici donc en présence de deux frères qui réagissent de manière opposée à l’appel du père. Situation bien connue. Nous savons combien de distance il y a parfois entre dire et faire, entre les intentions et les actions, entre nos générosités passagères et le vrai don de nous-mêmes. Nous connaissons aussi nos changements d’avis, parfois dans le bon sens, et d’autres fois dans le mauvais. L’obéissance en nous est blessée par le péché. Nos « oui » ne sont pas toujours bien fermes. Mais nos « non » n’ont pas forcément le dernier mot. Nous sommes un peu chacun de ces deux frères.
C’est une grande bénédiction d’entendre un tel appel du Seigneur, l’appel à travailler dans sa vigne. Nous sommes enfants de Dieu, appelés à partager son intimité. Nous avons le privilège d’être invités à travailler à la vigne du Seigneur, à l’œuvre de Dieu. Et il ne nous le demande rien que pour aujourd’hui, donnant la grâce qu’il nous faut pour chaque pas. Nous mettons du temps à réagir. Nous avons besoin de temps pour croire. Il nous faut le temps du repentir. Il est important ce repentir. Ne tardons pas à obéir, comme le Christ, avec le Christ, LE Fils. Car là est notre bonheur.

Prière universelle :

PU 26e dimanche ordinaire A

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Quel reproche est adressé aux pharisiens ?

Comprendre sa foi :

Qu’est-ce qui distingue le Christ, donné en exemple dans la seconde lecture ?

Vivre avec Jésus :

Quel « oui » ai-je du mal à assumer ? De quel « non » devrais-je me repentir ?

25e dimanche : L’heure du travail de Dieu

25e dimanche ordinaire A :
Matthieu 20, 1-16

Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui et juste.

A Maylis, nous connaissons bien cette problématique des arrivées échelonnées au travail des champs… ce n’est cependant pas parce que les frères se tournent les pouces en attendant. Pourquoi donc dans cette parabole le maître du domaine sort-il cinq fois pour embaucher des ouvriers ? N’aurait-il pas pu les embaucher tous dès le matin ? Ils étaient là, semble-t-il, disponibles. Qui sont donc ces ouvriers ? Et quelle est la vigne à laquelle ils sont appelés à œuvrer ?
La vigne dans laquelle travailler, c’est le monde, c’est l’Église, c’est notre cœur. À toute heure, Dieu vient pour nous chercher et nous proposer de travailler à son œuvre. Le peuple juif a été appelé en premier. Puis Christ est venu dans le monde, et au long des temps le Ressuscité, par la voix de son Église, appelle les autres peuples qui attendent d’avoir la joie d’entrer dans le Peuple des travailleurs du Seigneur et de contribuer à l’Oeuvre du Salut.
C’est vrai aussi pour nos vies individuelles. À certains appels, nous répondons promptement, dès le matin, dès la jeunesse. Au milieu de la journée, ou de la vie, il n’est pas rare que l’on soit de nouveau appelé au travail, réveillé d’une inactivité spirituelle. D’autres appels du Seigneur se font attendre jusqu’à la fin de la journée, proche du passage définitif par la nuit de la mort.
Tout au long du jour, tout au long de la vie, tout au long des temps, nous sommes appelés et rappelés au travail de Dieu. Parfois nous restons sourds à ces convocations, mais la conversion n’a ni horaire ni temps. Le principal est de travailler à l’œuvre de Dieu, de répondre « oui » en toutes circonstances et à toute heure, quand Il vient et qu’on l’entend. Alors on peut goûter la joie d’œuvrer avec le Seigneur, au milieu de ses frères, sans jalousie, dans l’action de grâce.
N’est-elle pas là la récompense égale pour tous ? Le denier, l’unique denier, est la communion goûtée ensemble, autour du bon Maître qui ne fait pas de distinction entre les personnes. C’est tous ensemble que le Christ nous conduit vers la vie éternelle.

Prière universelle :

PU 25e dimanche ordinaire A

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Diverses choses sont étranges dans cette parabole : lesquelles ?

Comprendre sa foi :

Qu’est-ce qui est choquant dans la liberté de Dieu ? Qu’est-ce qui est beau ?

Vivre avec Jésus :

Au point où en est ma vie, est-ce que j’attends l’appel du Seigneur ?

Travailler ou prier ? Avec les Pères du désert… 5/5

Travailler ou prier : quelle question !

Nous arrivons au bout de l’enquête chez les Pères du désert au sujet des liens entre travail et prière se poursuit… Dernière contribution à la réflexion. Après Abba Antoine (prière et travail main dans la main), Abba Sylvain (unification, bon sens, et mesure), Abba Or (travail et humilité), Abba Poemen (apprendre à discerner), voici la cinquième et dernière étape… Suivez-moi pour la fin de ces visites ! Poursuivre la lecture

Travailler ou prier ? Avec les Pères du désert… 1/5

Travailler ou prier : telle est la question…

On ne peut pas tout faire dans la vie ! Il y a ceux qui prient, et puis il y a ceux qui travaillent. Me croirez-vous ? Les moines eux-mêmes sont divisés sur la question ! Alors partons faire une enquête chez quelques figures vénérables parmi eux : les fameux Pères du désert d’Égypte. Suivez-moi pour cinq visites ! Voici la première… Poursuivre la lecture

Vivre ensemble cloîtrés

Un peu de sagesse bénédictine pour vivre ensemble cloîtrés ?

Saint Benoît a écrit sa Règle pour « la si puissante catégorie des cénobites », c’est à dire des moines « qui ‘monasteriale’ combattent sous une règle et un abbé » (RB 1, 13 et 2). Ce ‘monasteriale’ peut être traduit à la fois par « vivent en commun » et par « dans un monastère ». Il s’agit donc de vivre ensemble cloîtrés dans une même maison de manière stable. L’idée revient à la fin du chapitre consacré aux « instruments pour bien agir » : « Or l’atelier où nous devons travailler diligemment avec tous ces instruments, c’est le cloître du monastère avec la stabilité dans la communauté. » (4, 78). Et le chapitre sur le portier ajoute : « Le monastère doit, autant que possible, être disposé de telle sorte que l’on y trouve tout le nécessaire : de l’eau, un moulin, un jardin et des ateliers pour qu’on puisse pratiquer les divers métiers à l’intérieur de la clôture. De la sorte les moines n’auront pas besoin de se disperser au-dehors, ce qui n’est pas du tout avantageux pour leurs âmes. » (RB 66, 6-7). Vivre ensemble cloîtrés a donc une valeur très positive pour Saint Benoît, et il y a beaucoup à y gagner ! Ceci dit, on gagne au prix d’un combat, ou au moins par l’exercice d’un art : ça ne se fait donc pas tout seul !
Les moines bénédictins ont la chance de tous être des volontaires pour ce genre de vie. Ils sont même testés à l’entrée : « On n’accordera pas facilement l’entrée à celui qui vient s’y engager dans la vie religieuse; mais on fera ce que dit l’Apôtre : ‘Éprouvez les esprits pour discerner s’ils sont de Dieu.’ » (58, 1-2). Ce qu’on teste, c’est la persévérance dans les difficultés, qui manifeste la fermeté de la décision du postulant. En revanche, cette communauté a ceci de particulier que les membres ne se sont pas vraiment choisi, et/ou n’ont pas grandi ensemble comme dans une famille. Et, effectivement, dans le texte de la Règle on trouve la trace d’une grande diversité de personnalités et d’éducations qu’il ne devait pas être facile de faire cohabiter. Alors qu’est-ce que Saint Benoît met donc en place pour permettre à tous de vivre ensemble cloîtrés ?
Une méditation, du théorique au pratique, en trois étapes : VIVRE / ENSEMBLE / CLOÎTRÉS Poursuivre la lecture