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3e Semaine de Pâques : Sur la route



3e dimanche de Pâques A :
Luc 24, 13-35

Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux.

Déception. Tristesse. Désespoir. Blessure. Dépression. Les deux disciples broient du noir, et il y a de quoi. Ils espéraient, et tout s’est subitement écroulé. Le témoignage et la vision des femmes n’arrange rien. Ce n’est pas qu’ils les rejettent, mais simplement ils demandent vérification, et ils ne l’ont pas. Ils ont le cœur brisé par les souvenirs de cette Pâque qui a tourné au cauchemar. Pourquoi partent-ils de Jérusalem ? Était-ce prévu ? Fuient-ils ? En tout cas ils continent leur chemin, ensemble, en frères qu’ils sont devenus grâce à ce Jésus qui avait soulevé leurs espoirs.
Peut-être est-ce parce qu’ils sont réunis au nom de Jésus, et encore habités par le souvenir de sa compagnie, que le Ressuscité peut venir leur rendre visite et se rendre réellement présent. Il répond à leur désir profond, ce désir qui n’arrive pas à éclore en acte de foi. Il vient transformer un espoir passé en espérance pour le futur. Il veut surtout réchauffer leurs cœurs glacés par l’épreuve de la contradiction, sans doute déçus et amers, probablement en colère contre l’injustice, perdus par le non-sens, et y faire renaître l’amour. Rien n’est perdu pour qui repasse en soi, avec un frère, la mémoire de Jésus.
Le Ressuscité va comme frictionner leur cœur pour le réchauffer. Il les invite à exprimer leur douleur. Il les secoue pour les réveiller de leur torpeur. Puis il passe le baume des Écritures, remettant sous leurs yeux l’enseignement des Prophètes, qu’il leur avait expliqué durant les trois années passées à ses côtés. Enfin il les laisse réclamer plus. En faisant mine de partir plus loin, il leur donne l’occasion d’ouvrir leur cœur brisé pour recevoir la guérison. Et cette guérison viendra dans la Fraction du pain, l’Eucharistie, signe de la Présence, du Don, de la Communion.

Prière universelle :

PU-dimPaques-A3

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Pourquoi un si long récit ? Qu’est-ce que St Luc invite à comprendre et à vivre ?

Comprendre sa foi :

A quel moment Jésus disparaît-il et pourquoi ? Est-ce un abandon ?

Vivre avec Jésus :

Ai-je déjà fait l’expérience du cœur brûlant, signe de la présence de Jésus, en écoutant les Écritures ?

3e semaine de Carême : Soif d’autre chose…



3e dimanche de Carême A :
Jean 4, 5-42

Seigneur, donne-moi de cette eau, que je n’aie plus soif…

C’est l’histoire d’une personne qui ressemble à bien d’autres. Peut-être même ressemble-t-elle à toute personne humaine. Elle a soif. Et elle peine à étancher sa soif. Sans cesse elle va chercher de quoi boire, bravant la chaleur du jour, seule avec sa soif. Mais elle boit mal. Entendez qu’elle ne boit pas ce qui peut étancher cette soif qui la tenaille. Elle se gorge des sodas sucrés que lui présente le monde, et s’enivre de breuvages forts qui lui font oublier pour un moment son manque. Tout cela ne fait qu’irriter son gosier altéré. Elle a soif d’autre chose, mais ne s’en rend pas compte. Un jour, elle se trouve face à une source d’eau vive et pure.
Voilà cette Samaritaine. Voilà cette femme qui a testé diverses relations, sans doute superficielles puisqu’elles n’ont pas duré, et qui n’a jamais été contentée, ni apaisée dans son attente. Qu’elle est moderne cette femme « libérée » de la contrainte d’une relation stable avec un mari ! Combien d' »amis » aurait-elle sur Facebook, si elle vivait en notre temps ? Comment comblerait-elle son désir de relation, son manque de relation ? Cette femme qui se rend seule au puits, à l’heure la plus chaude du jour pour être sûre de ne rencontrer personne, va rencontrer La Relation. Et la Relation va la combler, en un instant.
Cette femme désire plus qu’elle ne le croit, plus qu’elle ne cherche. Sans doute n’ose-t-elle pas imaginer ce qu’elle peut désirer au fond d’elle-même. Elle a besoin qu’on le lui révèle, mais n’a pas encore trouvé la bonne personne, celle dont la profondeur appellera sa profondeur. Jésus, avec beaucoup de délicatesse, va lui faire prendre conscience de sa véritable soif, de ce manque sur lequel elle n’arrive pas à mettre des mots, et qui entrave sa joie. Jésus va l’accueillir avec son vide, l’aimer, simplement, puissamment, la renvoyer à la relation avec ses concitoyens, la libérer de sa honte. La Relation va l’ouvrir aux vraies relations. Le vide qui essaie de se remplir du néant des autres va devenir pour les autres canal d’une Vie nouvelle offerte.

Prière universelle :

PU 3e dimanche de Carême A

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Comment progresse le thème de l’eau dans ce passage d’évangile ?

Comprendre sa foi :

Qu’évoque le symbolisme de l’eau pour notre foi ?

Vivre avec Jésus :

Qu’est-ce qui me touche le plus dans cette rencontre de la Samaritaine avec Jésus ?

1ère semaine de Carême : Du désert à la Vie



1er dimanche de Carême A :
Matthieu 4, 1-11

Jésus fut conduit au désert par l’Esprit pour être tenté par le diable.

Ne suffisait-il pas que Dieu se fasse homme et vienne sur terre ? Pourquoi l’Esprit pousse-t-il Jésus jusqu’au désert pour y être tenté ? Au fond, c’est sans doute une unique réalité. Par le péché, l’homme a quitté la luxuriance spirituelle du Paradis pour vivre dans un désert, dans un lieu loin de Dieu, un lieu loin de la Source de la Vie. Dans cette aridité intérieure, il est constamment tenté de se faire de faux dieux matériels, moyens détournés et faussés de combler sa soif d’une relation plus profonde au monde, aux autres, à lui-même. C’est le prix, douloureux, de sa désobéissance, de son refus d’écouter, de recevoir la Parole de son Dieu.
Jésus, cet homme rempli de l’Esprit de Dieu, Jésus qui est Dieu lui-même, va chercher l’Homme jusque dans cette déréliction. Il est poussé vers ce lieu de mort pour y tracer un chemin de vie. Il va affronter le brouhaha mensonger du diable et de ses convoitises pour n’obéir qu’à la Parole du Père. Il se met dans notre peau pour que nous puissions revenir, à sa suite, pour que nous puissions nous convertir en reprenant le chemin de la maison du Père, le chemin de la Vie.
Nous sommes devenus comme des arbustes plantés dans un désert, desséchés, décharnés, vidés de sève. Alors que nous n’avons plus la force de revenir à la vie, voici que la Vie vient à nous. Laisserons-nous le désir spirituel se réveiller ? Ouvrirons-nous nos cœurs ? Reviendrons-nous « par le travail de l’obéissance, à celui dont nous a écarté la paresse de la désobéissance », selon les mots de St Benoît ? Répondrons-nous simplement « oui » à la Vie qui se donne ?
Voici le moment favorable, voici le temps de notre Salut. Ne laissons pas notre cœur en friche durant ce Carême.

Prière universelle :

PU Mercredi des cendres A
PU 1er dimanche de Carême A

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Quelles comparaisons peut-on faire entre la tentation d’Adam et Eve au paradis et la tentation de Jésus au désert ?

Comprendre sa foi :

Pourquoi Dieu n’a-t-il pas choisi une voie plus facile pour nous sauver du mal ?

Vivre avec Jésus :

Quelle Parole résonne en mon cœur pour que je la mette en pratique ?

Épiphanie : Il est venu briller pour tous



Épiphanie A :
Matthieu 2, 1-12

Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie.

Elle est étonnante cette manifestation de Dieu que nous présente l’évangéliste Matthieu. Isaïe avait annoncé la venue des rois de la terre avec leurs présents vers la lumière du Seigneur. La prophétie de la première lecture est éblouissante. Le commencement de sa réalisation, dans l’évangile, est bien humble. Où donc est cette lumière ? Il y a certes une étoile, une étoile qui cause une grande joie à ceux qui marchent dans l’obscurité, mais pour le reste, la clarté est bien cachée. Le roi des juifs qui vient de naître n’est pas dans un palais, il n’est même pas dans une grande ville, mais seulement dans une bourgade périphérique. L’enfant n’est pas entouré d’honneurs, mais seulement d’une mère et d’un père qui se trouvent là par les hasards de la vie, réfugiés.
Ils sont beaux ces mages, ces païens, riches non pas tant de leurs présents que de leur sagesse, et surtout de leur recherche. C’est leur recherche qui les a menés avant tout. Ils ont entrepris leur voyage parce qu’ils étaient des hommes de désir, des chercheurs de lumière. Le désir leur a ouvert le cœur et les yeux pour remarquer cette étoile qui les a guidés. Et ils ont été parmi les premiers témoins à reconnaître dans cet enfant plus qu’un enfant de pauvres réfugiés. Pourquoi donc les chefs des prêtres et les scribes d’Israël n’ont-ils donc pas remarqué cette étoile, cette lumière annoncée par les prophètes ? Ils se montrent pourtant habiles guides du désir de leurs hôtes. Ils se montrent de bons réflecteurs de la lumière divine. Mais eux ne semblent pas aller au bout de leur sagesse. Peut-être leur désir s’est-il éteint ?
C’est un message pour nous autres chrétiens, qui sommes-nous parfois trop habitués à la lumière du Christ. Nous avons la grâce de vivre dans cette lumière, et nous ne nous rendrons jamais assez compte du privilège que cela constitue au milieu d’un monde parfois très enténébré. Nous sommes entourés de personnes qui désirent cette lumière, et qui se réjouissent lorsque, dans leur nuit, il perçoivent une petite étoile qui leur indique la présence d’un « au-delà » de notre monde. Peut-être avons-nous les réponses à leurs questions. Peut-être même pouvons-nous devenir cette étoile, ce reflet de la lumière divine, et faire leur joie.

Prière universelle :

PU Épiphanie A

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Quel thème rapproche les trois lectures ?

Comprendre sa foi :

Est-ce seulement l’étoile qui provoque la très grande joie des mages ?

Vivre avec Jésus :

Suis-je attentif à la lumière du Christ dans l’humble quotidien de ma vie ?

1ere semaine de l’Avent : Le Maître vient !



1er dimanche de l’Avent A :
Matthieu 24, 37-44

Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient.

Voici le temps du désir de Dieu. Voici le temps d’ouvrir l’œil pour guetter la Lumière, le temps de tendre l’oreille pour renouveler notre attention et sortir du sommeil. Le peuple choisi a attendu et appelé la venue du Messie. Certains l’ont accueilli, d’autres non. Certains veillaient, d’autres non. Et nous, où en sommes-nous ? Car notre Seigneur doit venir. Il désire venir dans notre monde. Il reviendra à la fin du temps, dans la gloire. Mais en vérité, il vient à notre rencontre chaque jour. Dès maintenant il nous appartient de guetter cette venue, de la fêter, et de l’annoncer.
Parfois notre cœur se relâche, parfois il s’endort. Le désir de rencontrer le Seigneur sommeille, et il doit être réveillé. Il faut le secouer et le sortir de nos engourdissements afin que Dieu puisse venir dans nos vies. Il est tellement imprévisible… Qui discernera sa venue s’il est distrait par tant d’autres choses ? Le meilleur moyen de renouveler notre attention est de stimuler notre désir de le rencontrer. Le cœur amoureux jamais ne se lasse d’attendre, et de guetter. Dieu est si discret… Il ne peut pas venir si nous n’y consentons. Resterons-nous endormis, sans Dieu, comme tant de nos contemporains qui mangent, boivent, se marient, sans se douter que Dieu est là qui attend ?
L’Avent nous ramène à notre vocation chrétienne. Nous sommes appelés à être comme une fenêtre sur le Ciel par laquelle Dieu peut illuminer la nuit de notre société étouffée par le matérialisme. Notre vocation chrétienne fait de nous une porte ouverte pour que le Christ puisse venir réveiller aujourd’hui notre monde endormi dans l’athéisme. Bienheureux les cœurs qui s’ouvriront à la venue de leur Seigneur. Ils connaîtront bientôt la douceur de l’Amour, et la diffuseront autour d’eux. Ils témoigneront que nous sommes seulement en chemin vers une autre vie, en chemin vers la Vie éternelle.

Prière universelle :

PU 1er dimanche de l’Avent A

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Quel thème rapproche les trois lectures ? Quel verbe se retrouve ?

Comprendre sa foi :

Pourquoi est-il important pour notre foi de se rappeler chaque année que le Seigneur doit revenir ?

Vivre avec Jésus :

Le retour du Christ a-t-il une importance dans ma vie spirituelle ?

25e dimanche : De l’amour des biens au bien de l’amour



25e dimanche ordinaire C :
Luc 16, 1-13

Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent.

Jésus est radical, encore une fois. Il ne semble pas y avoir d’échappatoire possible. Mais on sait que ce qui est dit dans le livre d’Amos est toujours vrai aujourd’hui : tous les moyens et tous les temps sont bons, souvent, pour gagner de l’argent, toujours plus d’argent. Du commerce du grain avec des balances faussées aux magouilles financières, le fond du problème reste le même, en dépit de la différence d’échelle. L’homme est attiré, captivé, et souvent capturé par les biens matériels. C’est un des effets délétères du péché originel, qui fait bien des ravages, apportant pauvreté, division dans les familles, guerres entre les nations, corruption à tous les niveaux. On voit trop cela dans la presse quotidienne pour qu’il soit besoin de s’y attarder.
Quelle est la réponse de l’Évangile ? Une vérité : l’argent est trompeur, car il se fait passer pour dieu alors qu’il n’est rien. Une exigence qui en découle : c’est Dieu qu’il faut servir, et se servir de l’argent. Rompre avec le cercle vicieux de l’attrait pour les biens de ce monde est une conversion qui nous concerne tous, à divers degrés et dans une grande variété de circonstances. Nul n’est exempt de cette tentation, quitte à ce que l’on soit attaché à un crayon.
Cette conversion nécessaire, c’est un passage de l’amour des biens au bien de l’amour, de l’accaparement pour soi au don de soi, de la possessivité à la charité. C’est très concret, et il n’y a pas de petites victoires en ce domaine comme en tous les domaines de notre sortie de l’esclavage du péché. Pour sortir de la « fricomanie », il est certainement besoin de partager ses biens matériels, financiers, avec plus pauvre que soi. Mais on en sort aussi par le don de son énergie, de son temps ou de ses dons, par le service des plus pauvres que soi, par l’accueil inconditionnel des autres, par l’hospitalité et l’attention à celui qu’on oublie, au laissé pour compte parce qu’il ne « vaut » rien.
Mais surtout la société de notre temps a sans doute besoin d’une écologie des désirs. Les possibilités et propositions de choses à faire ou à avoir sont démultipliées, presque infinies, et finalement invasives, oppressantes. Elles ne nous laissent au fond plus de choix et entraînent nos désirs bien au-delà de ce que nous pouvons raisonnablement envisager de caser dans notre emploi du temps. N’est-il pas temps de faire un tri radical ? Les désirs de plaisirs passagers nous écartèlent. Le désir de jouir de Dieu et d’aimer nos frères unifie le cœur et nous ouvre aux autres. L’amour, lui, n’a pas de prix.

Prière universelle :

PU 25e dimanche ordinaire C

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Comment faire le lien entre la parabole du début de l’évangile et l’enseignement de Jésus qui suit ?

Comprendre sa foi :

Pourquoi l’argent est-il si fascinant ?

Vivre avec Jésus :

Lesquels de mes désirs m’entraînent-ils à attacher mon cœur aux biens au lieu de mettre les biens au service de l’amour ?

Le Carême : préparons-nous à fêter l’amour !



Le Carême : préparation aux fêtes de l’amour

Le Carême est un temps de préparation à la fête de Pâques. C’est-à-dire que nous nous préparons à célébrer la manifestation suprême de l’amour de Dieu pour les hommes, pour chacun de nous. Pâques est la grande fête de l’amour.

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3e semaine de l’Avent : Désirer Celui qui vient

3e dimanche de l’Avent C :
Luc 3, 10-18

Or le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ.

Durant l’Avent, nous célébrons une attente. Tout l’Ancien Testament attend le Messie, prépare sa venue. Le Peuple de l’Ancienne Alliance annonce et désire, souvent sans le savoir, le passage décisif de Dieu dans l’Histoire humaine. Avec Jean Baptiste, nous arrivons au bout de ce temps, et d’une certaine manière au bout des temps. La plénitude des temps arrive avec le Christ, et il est beau de contempler le peuple en attente.
Dieu s’est fait homme. Il est venu parmi nous. N’y a-t-il plus rien à attendre ? Sommes-nous condamnés à une vie sans désir ? Durant cet Avent ne célébrons-nous qu’une attente passée et accomplie ? Nous aussi, chrétiens, Peuple de la Nouvelle Alliance, nous devons être un peuple en attente, un peuple de désir. Le Dieu de la Pâque, le Dieu qui passe, nous a visité, mais il a promis son retour dans la gloire. Il nous a donné mission de préparer ce retour, comme le Peuple de la Promesse avait reçu mission de préparer sa première venue. L’attente, le désir de la venue de Dieu devrait être au cœur de notre vie spirituelle.
Cette vigilance n’est pas seulement tournée vers « demain », vers une fin des temps qui peut nous paraître finalement lointaine. D’abord la fin du temps peut arriver à tout moment, et c’est à chacun de se tenir prêt. D’autre part, comme ce peuple de l’Évangile, nous sommes invités à être à l’affût de la venue du Christ dans nos vies, à chaque instant. Le désir de son retour dans la gloire nous permettra de le voir à l’œuvre déjà dans l’aujourd’hui de notre vie. Car ce retour dans la gloire a déjà commencé : le Christ vient dans chacune de nos vies. À nous de le reconnaître.

Prière universelle :

PU 3e dimanche de l’Avent C

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Pourquoi Dieu a-t-il envoyé Jean-Baptiste ?

Comprendre sa foi :

Le message de Jean-Baptiste concerne-t-il aussi les chrétiens ?

Vivre avec Jésus :

Et moi, comment est-ce que je désire, comme est-ce que je prépare la venue de Jésus ?

Le Carême : joie du désir

La vision que l’on se fait du carême est souvent un peu sombre, triste, à cause des « efforts » et des « privations » auxquels on l’associe. Mais est-il vraiment un concours d’efforts et d’ascèse, de pénitence et d’abnégation ? Pas pour Saint Benoît. La joie du désir de Pâques est le cœur du Carême bénédictin, une joie suscitée par l’Esprit Saint. Le carême est préparation de LA fête, la grande fête de Pâques, et il est déjà tout pénétré de l’allégresse du salut.
Je vous invite donc à changer votre regard sur ce temps de grâce en lisant le chapitre que Saint Benoît lui consacre dans sa petite Règle. Poursuivre la lecture