« À la première aube du XXIe siècle, qui était aussi l’aube de ma vie adulte, je suis devenu moine. »
Par ces mots, frère Oliveto débute un témoignage spirituel qui conduit le lecteur au cœur de la vie monastique. L’auteur propose une visite originale qui part des aspects les plus extérieurs du monastère (église, réfectoire, salle capitulaire) avant d’explorer les lieux les plus intimes de la vie du moine dans sa relation avec Dieu. Cette confession interroge l’homme d’aujourd’hui sur sa propre expérience humaine et spirituelle, le met face à lui-même et l’invite à contempler, avec un regard neuf, le monde dans lequel il vit. (4e de couverture)
Pour la rentrée littéraire 2017, le frère Oliveto, moine de l’abbaye de Maylis, publie Confession d’un jeune moine avec les éditions Bayard. Il vous propose ici une courte présentation de ce texte, en espérant que vous désirerez aller plus loin… Poursuivre la lecture
Ce 29 avril, jour de la fête de Ste Catherine de Sienne, notre postulant Vincent a reçu l’habit blanc des moines olivétains. Une prise d’habit, ou « vêture », est toujours une grande joie pour une communauté religieuse. C’est un signe de la Vie de Dieu, de la Grâce qui porte du fruit dans notre fraternité, et plus particulièrement dans ce jeune frère qui nous a rejoint en chemin. La famille monastique s’agrandit !
Pour ce passage, Vincent était entouré de sa famille : ses parents, ses deux frères et son neveu avaient fait le voyage pour l’occasion. Joie des retrouvailles !
La Vêture est une cérémonie très simple, car l’étape, bien que marquante, est elle-même très simple. Elle signe chez nous le passage du postulat au noviciat, c’est-à-dire l’entrée officielle dans la communauté. Aucun engagement dans le temps n’est pris à ce moment, ni par le novice envers la communauté, ni par la communauté envers le novice. Le temps du premier discernement continue, et un autre chemin peut être choisi à tout moment si l’on s’aperçoit que la vie monastique n’est pas le meilleur pour la personne. Mais c’est tout de même un pas en avant, et l’on passe à la vitesse supérieure dans la formation monastique.
Sous la protection de Ste Catherine
La Providence a voulu que nous vivions cette étape sous la protection de Ste Catherine de Sienne, grande figure de sainteté et amie de longue date de notre famille monastique qu’elle a bien connue. Elle a vécu en Italie, en Toscane, à la fin du XIVe siècle, une cinquantaine d’années environ après la fondation de notre famille monastique. Plusieurs jeunes qui l’ont suivie et qu’elle a aidés spirituellement sont devenus moines à l’Abbaye de Monte Oliveto, et nous avons conservé plusieurs lettres qu’elle leur a écrites. Sa vie spirituelle, son engagement au service de la paix, et la profondeur de ses écrits ont conduit l’Église à la proclamer Docteur de l’Église et Patronne de l’Europe. Mais elle a avant tout été une fervente amoureuse du Christ et une grande contemplative.
Le sens de la prise d’habit
C’est cet amour du Christ qui était mis en valeur par la lecture qui a été proclamée durant l’office de None : Il règne, le Seigneur notre Dieu, le Souverain de l’univers. Soyons dans la joie, exultons, et rendons gloire à Dieu ! Car elles sont venues, les Noces de l’Agneau, et pour lui son épouse a revêtu sa parure (Ap 19, 6b-7).
Le père abbé, dans son homélie, a souligné que ce texte tombait fort bien pour la circonstance. Il a expliqué que nous revêtons l’habit blanc en signe de la vie de ressuscités que nous désirons mener. La Résurrection est en effet la finalité de notre vie, non pas les efforts et les renoncements pour y arriver. Le but poursuivi est la joie, l’amour, la louange. C’est cela que l’habit blanc veut exprimer.
Si nous voulons vivre ressuscités dès cette terre, que se passe-t-il au Ciel que nous devions imiter ? On se laisse aimer par Dieu tel que l’on est, et on s’expose à sa présence. On l’aime de tout son cœur, de toute son âme, de toutes ses forces, ne lui préférant rien, selon l’expression de Saint Benoît. On aime les autres en reconnaissant qu’ils sont porteurs de Dieu, donc on leur porte un regard positif, on ne les limite pas à leurs défauts, on leur pardonne à l’infini, on les accueille tels qu’ils sont. Beau programme de vie monastique.
Un nom nouveau
A la fin de la cérémonie de prise d’habit, celui qui avait reçu le nom de Vincent à son baptême a reçu un nouveau nom. Outre le fait que nous avons déjà un frère Vincent en communauté, recevoir un nouveau prénom manifeste la vie nouvelle que l’on est appelé à choisir, et le nouveau pas dans la vie chrétienne à accomplir. Vincent ayant été consacré à Notre Dame dès avant sa naissance, et celle-ci ne l’ayant jamais abandonné, surtout dans les moments de souffrance, c’est à elle qu’il a été plus particulièrement confié encore une fois. Vous pourrez donc l’appeler désormais : Frère Marie.
Ce nom féminin surprendra peut-être certains. Mais c’est une coutume dans la vie monastique de mettre ainsi certains frères directement sous le seul patronage de la Vierge Marie. Quel plus bel exemple de vie monastique, de la vie des ressuscités ?
Nathanaël Pujos, Emmanuelle Borchardt, Anthony Ariniello, Éditions des Béatitudes, 76 pages, 7 €.
Voici un petit livre très utile, à l’usage des jeunes chrétiens qui veulent se mettre à l’écoute du Seigneur pour orienter leur vie. Il a été écrit par trois membres de la communauté des Béatitudes en mission aux États Unis, à Denver (Colorado), qui ont manifestement l’habitude d’accompagner des jeunes dans leur discernement.
Ce petit volume pourra être un bon compagnon de route pour mettre en place les bases d’une ouverture à la Providence de Dieu, et pour apprendre à ouvrir l’oreille à ses appels. Cela ne remplace pas un accompagnement personnalisé avec une personne sage et expérimentée dans les voies de l’Esprit. Néanmoins ce livret prépare bien le terrain.
Les personnes qui accompagnent des jeunes pourront aussi y trouver un aide-mémoire pour donner de bons conseils, ou du moins pour éviter les mauvais. Ce n’est jamais inutile. Il pourront aussi en recommander la lecture qui s’adapte à beaucoup, dès l’adolescence et jusqu’à l’âge adulte.
Voici un petit aperçu de ses avantages, en 4 mots-clefs.
Court
La première qualité de l’ouvrage est d’être d’une taille très modeste. Il n’y a pas besoin d’être un grand lecteur pour lire 76 petites pages écrites assez gros. Sur le très vaste sujet de la vocation, les auteurs vont à l’essentiel sans rester superficiels. Ils font de bons choix sur ce qu’ils veulent dire à une génération souvent pressée, et le superflu est évité. La réflexion avance sans perdre de temps dans de longues explications. On voit là un certain pragmatisme américain qui ne s’oppose d’ailleurs pas au bon sens spirituel.
Concret
Le titre est juste : Discerner concrètement sa vocation. Cet aspect concret est très présent. Il y a des choses précises et pratiques à mettre en place dans sa vie. Il ne s’agit pas tant de réfléchir pour comprendre que d’agir pour avancer. Des exemples sont donnés, notamment grâce à des témoignages de jeunes ou des exemples de films. Le tout est donc très imagé, et ne manque d’ailleurs pas d’humour. On ne risque pas de se perdre, et la suite logique de la lecture est de se mettre à l’œuvre.
Clair
Il résulte de cela que tout est clair. Il n’y a pas de grands raisonnements abstraits et compliqués ; seules sont données les bases rationnelles indispensables. De même les témoignages rapportés sont synthétiques et vont à l’essentiel du point qu’ils illustrent sans se perdre dans les détails et les circonstances. La lecture est très rythmée, et le plan en 4 parties, très facile :
Fonder les bases d’un bon discernement
Poser le discernement lui-même, avec trois critères incontournables
Protéger son discernement : les cinq pièges à éviter
Incarner le discernement
Complet ?
Ce plan couvre bien la matière, du moins en son essentiel. On ne peut en effet pas tout dire. Traiter ce difficile sujet en 76 petites pages est un défi, mais il semble que cela suffise pour les grandes lignes que peut donner un livre. On ne peut bien sûr répondre par écrit à toutes les situations qui peuvent se présenter, car elles sont infinies, particulières à chaque personne. Ce livre donne une vue d’avion des principales artères d’un vaste domaine, ce qui permet de se diriger sans trop se tromper.
Un petit manque à notre avis : il ne dit peut-être pas assez que toute vocation est une histoire d’amour ! Peut-être un peu trop pragmatique et pas tout à fait assez romantique ?
Conclusion
Bref, ce livre est tout à fait recommandable. Il complétera bien les pages Vocations de notre site internet, que je vous invite aussi à consulter ! Vous le trouverez dans les bonnes librairies, et en particulier la nôtre.
La Règle de Saint Benoît (RB) propose un chemin vers la Vie éternelle. Ou plutôt elle met devant le chemin étroit de l’Évangile. Ce thème biblique court le long du Prologue (Pr) de la RB, parfois en filigrane. Et l’orientation en affleure partout : le temps est orienté vers la fin du temps. C’est le chemin de la vie, le chemin du Salut, le chemin du Seigneur. On retrouve ce chemin de l’Évangile à beaucoup d’endroits dans la RB. St Benoît invite à y courir, à monter vers les sommets, à se hâter, à suivre les bonnes voies et rejeter les mauvaises, à revenir à Dieu, à y suivre le Christ, etc. Le chrétien ne marche pas sans but. Le moine cherche tellement à garder ce but devant les yeux que non seulement il marche avec persévérance, mais à la suite de St Paul, il court, pour remporter la victoire (cf Ph 3,14).
Peut-être pourrions-nous apprendre de St Benoît, nous aussi, à fixer nos yeux vers notre fin, pour être sûrs d’atteindre le but de notre vie ? Méditons ensemble le prologue de sa Règle, ainsi qu’une partie du chapitre 4 sur les instruments des bonnes œuvres. Ainsi nous glanerons quelques conseils qui pourront nous aider à marcher plus librement et légèrement vers la vraie Vie.
Il ne manque pas de recoins numériques où l’on trouve la Règle de Saint Benoît en ligne. On peut même dénicher des commentaires ! Voici quelques bonnes adresses qui vous aideront.
Le 12 mars 2016 a eu lieu la consécration du nouvel autel du sanctuaire de Maylis, durant l’Eucharistie présidée par Monseigneur Gaschignard, évêque d’Aire et Dax. Cette consécration advient au terme de 4 ans de réflexion et de 4 mois de travaux de restauration du chœur de notre église. Nous espérons qu’elle sera le début d’un renouveau de la vie de prière à Maylis, tant pour notre communauté que pour des pèlerins qui viennent se recueillir auprès du Seigneur avec Notre Dame.
Voici quelques photos, accompagnées de commentaires et des textes de la messe. Elles vous permettront de revivre avec nous les différents moments de cette cérémonie très riche, et de découvrir ou redécouvrir par les rites de la liturgie certaines richesses de notre foi. Ces rites de la consécration d’un autel rappellent les étapes de l’initiation chrétienne : Baptême, Confirmation, Eucharistie. C’est ainsi que durant deux heures, nous avons revécu tous ensemble le cheminement qui nous a fait devenir pleinement membres de l’Église de Dieu.
Ces images sont donc aussi celles d’une grande étape de l’histoire du Sanctuaire et de notre communauté. Nous croyons qu’elle a été voulue par le Seigneur, et que Lui-même nous a conduits jusque là. Affermis ainsi dans la foi, nous mettons notre Espérance en sa Grâce afin qu’elle renouvelle en nous l’Amour pour Dieu et pour nos frères et sœurs. Que cette Miséricorde s’étende d’âge en âge à tous ceux qui aiment le Sanctuaire et l’Abbaye de Maylis.
L’aménagement d’ensemble est dû à Philippe Rousselot et Mickaël Martin, de TLR Architecture à Bordeaux. Le mobilier liturgique a été dessiné et réalisé par Michel Rozier, ferronnier d’art à Montaut. Nous sommes très redevable à tous de leur inspiration mais aussi de leur écoute et de leur patience à notre égard. Poursuivre la lecture
Après 4 ans de travail, voici que le nouvel aménagement liturgique du sanctuaire de Maylis va bientôt être opérationnel. L’autel sera consacré le 12 mars durant l’Eucharistie présidée par monseigneur Hervé Gaschignard, évêque d’Aire et Dax.
Vous avez déjà apprécié (ou vous apprécierez de consulter !) :
Marie-Joëlle GUILLAUME Vincent de Paul, un saint au Grand Siècle
Perrin 2015, 488 p
Ce que l’on croit connaître, voire trop bien connaître, est parfois ce que l’on ne connaît finalement que peu, ou pas assez, ou fort mal. La figure de Saint Vincent de Paul nous est familière, mainte fois croisée en statue dans nos églises. On a en tête quelque image de ce personnage populaire, l’image pittoresque de cet homme au bon sourire portant des enfants dans ses bras. Mais au fond : que pourrait-on en dire au delà de quelques banalités ? Marie-Joëlle Guillaume, avec son livre Vincent de Paul, Un saint au Grand Siècle, est venue combler quelques unes des lacunes des moines de Maylis à propos du patron de leur diocèse. Je voudrais vous donner envie de le lire aussi, en vous faisant part de quelques contrastes qui m’ont marqué. Je ne serai pas exhaustif, ce serait impossible. Et je serai partiel et subjectif dans mes choix. Ainsi faisant, j’aimerais juste faciliter une rencontre avec lui. La rencontre de cet homme de Dieu tout donné aux pauvres serait particulièrement appropriée en cette année jubilaire consacrée à la Miséricorde. Poursuivre la lecture
En juillet-août 2014, nous mettions en place un chœur liturgique provisoire dans le sanctuaire de notre église. Nous voulions tester une nouvelle disposition possible en vue d’affiner un projet qui commençait à prendre forme. Beaucoup de questions restaient alors, comme en témoigne l’article rédigé à ce moment-là. Nous les avons traitées les unes après les autres avec nos architectes Philippe Rousselot et Mikaël Martin, de l’agence TLR-Associés de Bordeaux, qui nous ont accompagnés avec patience, respect, et compétence. Voici qu’à présent, après 16 mois de mise à l’épreuve, d’essais, et de réflexion, c’est parti pour les travaux !
Mais souvent la vie avec Dieu vous emmène plus loin et plus profond que vous ne le pensiez au départ… Retour sur cette aventure communautaire qui ne s’est pas arrêtée à de simples considérations pratiques, et nous a conduits sur un chemin spirituel. Il s’est agi non seulement de rénover notre église, mais bien plus de bâtir l’Eglise, la petite Église formée par notre communauté et ceux qui la fréquentent.
Retrouvez-nous aussi en vidéos : Les raisons du chœur Poursuivre la lecture
Pour l’année de la vie consacrée : la messe chrismale à Maylis !
C’est notre évêque, Monseigneur Hervé Gaschignard, qui a tenu à cela : grand honneur pour nous et pour tous les consacrés de notre diocèse d’Aire et Dax !
Ce fut aussi l’occasion de fêter le quarantième anniversaire de l’ordination épiscopale de Monseigneur Sarrabère, lequel fut pasteur de notre diocèse durant 27 ans, jusqu’en 2002.
Accueillir les ministres ordonnés de notre diocèse
Le lundi saint, prêtres et diacres se sont réunis autour de leur pasteur pour une journée fraternelle. Ils avaient le matin une conférence de l’évêque. Puis notre père abbé François a proposé une préparation pénitentielle qui a été suivie d’un temps de prière personnelle et de confession durant lequel la miséricorde de Dieu a laissé couler ses flots d’eau vive !
Pendant ce temps, les moines étaient plongés dans différents préparatifs pour la messe de l’après-midi, ainsi que pour la Semaine Sainte commençante. Cela ne nous empêchait pas de porter nos chers frères prêtres et diacres dans notre prière.
Nous avons fini ce temps tous ensemble en célébrant l’office du milieu du jour.
Puis est arrivée l’heure du déjeuner, auquel nous étions conviés. Nous avons donc pu partager avec tous un temps d’amitié. Les frères s’étaient répartis sur presque toutes les tables, de façon à ce qu’il y ait un peu de blanc réparti dans toute la salle du banquet !
La messe, avec bénédiction des huiles
En milieu d’après-midi, nous avons célébré la messe entourés d’un peuple de Dieu venu très nombreux. Notre église était totalement comble : joie de l’Épouse qui vient recevoir le divin parfum de son Seigneur pour en oindre ses enfants ! Bien que nous ayons déjà accueilli la messe chrismale en 2011, nous ne nous attendions pas à ce que 500 personnes accourent ainsi au sanctuaire de Maylis.
Les huit premiers rangs étaient réservés aux religieuses et moniales des Landes qui sont venues en force. Mère Françoise, abbesse émérite de la communauté de nos sœurs de l’abbaye St Eustase, est venue représenter sa communauté. Elle avait en effet particulièrement bien connu monseigneur Sarrabère qui fut évêque durant une grande partie de son abbatiat.
La chorale diocésaine a assuré la plus grande partie des chants. Il nous a été cependant demandé d’assurer deux pièces musicales et de chanter durant le renouvellement de l’obédience des prêtres entre les mains de l’évêque. Nous nous en sommes acquittés en chantant l’hymne à la charité dit de Saint François : « Seigneur, fais de nous un instrument de ta paix ».
C’est monseigneur Sarrabère qui a partagé le pain de la Parole en donnant l’homélie. Action de grâce pour son ministère d’évêque, il a partagé avec nous sa joie de servir l’Église. Il a bien sûr rappelé ses années à Dax, et en particulier le Synode diocésain. Mais il a aussi fait mention de ses nombreux voyage de par le monde lorsqu’il était au service de la Délégation Catholique pour la Coopération.
La liturgie de bénédiction des huiles des malades et des catéchumènes, ainsi que celle de la consécration du Saint Chrême étaient bien sûr très émouvante. Tout d’abord la plupart d’entre nous ne participe que rarement à la messe chrismale lorsqu’elle est célébrée à la Cathédrale. De plus cette année si Dieu nous prête vie nous aurons à Maylis la consécration d’un nouvel autel. Cette cérémonie en était donc une lointaine préparation qui manifestera bien le caractère ecclésial du rite en temps voulu.
Une « épreuve du feu »
Puisque nous parlons de notre nouvel aménagement, finissons par cela. Cette messe chrismale, avec la foule qu’elle a amené, était un peu une sorte d’épreuve du feu, même si la profession de notre cher frère Joseph en août avait déjà amené beaucoup de monde. Nous avons vécu très paisiblement cette cérémonie, et l’installation vidéo a permis aussi à la plus grande partie des participants de suivre les rites confortablement.
L’impression extrêmement positive produite par ce nouvel aménagement a été confirmée durant les jours Saints du « Triduum » : nous sommes dans l’action de grâce après plusieurs années de réflexion, et nous attendons dans la joie et la sérénité la mise en place définitive, qui ne saurait tarder !