Archives par mot-clé : conversion

25e dimanche : L’heure du travail de Dieu



25e dimanche ordinaire A :
Matthieu 20, 1-16

Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui et juste.

A Maylis, nous connaissons bien cette problématique des arrivées échelonnées au travail des champs… ce n’est cependant pas parce que les frères se tournent les pouces en attendant. Pourquoi donc dans cette parabole le maître du domaine sort-il cinq fois pour embaucher des ouvriers ? N’aurait-il pas pu les embaucher tous dès le matin ? Ils étaient là, semble-t-il, disponibles. Qui sont donc ces ouvriers ? Et quelle est la vigne à laquelle ils sont appelés à œuvrer ?
La vigne dans laquelle travailler, c’est le monde, c’est l’Église, c’est notre cœur. À toute heure, Dieu vient pour nous chercher et nous proposer de travailler à son œuvre. Le peuple juif a été appelé en premier. Puis Christ est venu dans le monde, et au long des temps le Ressuscité, par la voix de son Église, appelle les autres peuples qui attendent d’avoir la joie d’entrer dans le Peuple des travailleurs du Seigneur et de contribuer à l’Oeuvre du Salut.
C’est vrai aussi pour nos vies individuelles. À certains appels, nous répondons promptement, dès le matin, dès la jeunesse. Au milieu de la journée, ou de la vie, il n’est pas rare que l’on soit de nouveau appelé au travail, réveillé d’une inactivité spirituelle. D’autres appels du Seigneur se font attendre jusqu’à la fin de la journée, proche du passage définitif par la nuit de la mort.
Tout au long du jour, tout au long de la vie, tout au long des temps, nous sommes appelés et rappelés au travail de Dieu. Parfois nous restons sourds à ces convocations, mais la conversion n’a ni horaire ni temps. Le principal est de travailler à l’œuvre de Dieu, de répondre « oui » en toutes circonstances et à toute heure, quand Il vient et qu’on l’entend. Alors on peut goûter la joie d’œuvrer avec le Seigneur, au milieu de ses frères, sans jalousie, dans l’action de grâce.
N’est-elle pas là la récompense égale pour tous ? Le denier, l’unique denier, est la communion goûtée ensemble, autour du bon Maître qui ne fait pas de distinction entre les personnes. C’est tous ensemble que le Christ nous conduit vers la vie éternelle.

Prière universelle :

PU 25e dimanche ordinaire A

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Diverses choses sont étranges dans cette parabole : lesquelles ?

Comprendre sa foi :

Qu’est-ce qui est choquant dans la liberté de Dieu ? Qu’est-ce qui est beau ?

Vivre avec Jésus :

Au point où en est ma vie, est-ce que j’attends l’appel du Seigneur ?

23e dimanche : Par amour du frère, lier et délier



23e dimanche ordinaire A :
Matthieu 18, 15-20

Tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel.

Aimer son frère, c’est s’occuper de lui. Et parfois il est nécessaire de lutter pour le gagner. Quand il est pris dans les entraves du péché, Jésus nous demande de faire notre possible pour l’en délivrer. Ce n’est pas facile. C’est même très délicat. Nous avons ce dimanche un mode d’emploi tout de gradualité, qui commence par la communion de personne à personne, de frère à frère. Puis s’il est besoin on se met à plusieurs frères, car chacun a ses mots, chacun son approche, chacun la Parole du Salut active en lui. Et puis si cela n’a pas été efficace, le cercle s’élargit, et on fait appel à la communauté de l’Église. C’est tout le Corps qui est concerné quand un membre souffre, quand un membre se détache des autres.
Car là est la réalité du péché : il entame la communion, et risque de la couper, voire même d’atteindre le reste du Corps, si on ne le soigne pas. Ici, le malade est partie prenante, c’est sa liberté qui est engagée, qui se noue au péché. C’est pourquoi s’il est nécessaire de prendre tout le soin possible du membre fragilisé, finalement le Corps aussi a besoin d’être protégé. Car la liberté pervertie d’un membre peut en entraîner d’autres dans sa chute. Eux aussi ont besoin de miséricorde. C’est malheureusement notre condition de pécheurs, nous le savons trop bien.
Oui, nous connaissons cette situation par cœur. Elle est à l’intérieur de nous. Ce frère lié par le péché, c’est chacun de nous. Nous avons besoin d’être déliés des entraves dans lesquelles nous nous emmêlons si bien. Il est bon de se le rappeler. La base de notre vie chrétienne est la conversion, le retour vers Dieu et vers nos frères. Nous avons tous besoin d’aide pour cela. Et c’est bien ainsi. Car Dieu a soif de notre unité. Il veut nous relier par l’amour.
Que cette unité est laborieuse de notre côté ! Se mettre vraiment d’accord : tout un programme ! Peut-on encore espérer que ce soit vraiment possible ? Sans cesse quelque chose nous divise ; sans cesse nous nous crispons sur nos idées ; sans cesse nous nous fermons dans nos sentiments. Et si nous levions ensemble les yeux vers Dieu ? Car là semble être la solution si l’on en croit l’Évangile : « Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. » Prions d’un même cœur pour nous-mêmes, pauvres pécheurs : le Père ne nous fera pas défaut.

Prière universelle :

PU 23e dimanche ordinaire A

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Quelles sont les ressemblances et les différences entre la première lecture et l’Évangile ?

Comprendre sa foi :

Est-on responsable pour le péché des autres ?

Vivre avec Jésus :

Comment est-ce que je comprends et vis la miséricorde et la justice ?

4e Semaine de Pâques : La Porte de la Vie



4e dimanche de Pâques A :
Jean 10, 1-10

Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance.

Le Fils de Dieu est passé par la porte de notre humanité pour entrer dans la bergerie et venir nous chercher. Il convient que nous passions par la porte de son humanité pour aller vers le Père et retrouver ainsi la communion avec la Source de la Vie. Jésus nous invite à sortir vers les gras pâturages, à ne pas rester enfermés dans ce monde qui passe, à ne pas nous nourrir de superficialité. Déjà ici-bas nous pouvons passer dans une autre vie, quitter les ténèbres de toutes sortes de vices, renoncer à l’errance d’une vie sans vrai but, pour vivre plus pleinement.
C’est un mystère de vie dont il s’agit, un mystère de renaissance. Notre véritable pâturage est au-delà de cette vie, plus profond que ses apparences, plus loin et plus haut que nos horizons limités par la souffrance et la mort. Il n’est pas seulement question d’attendre la résurrection des morts. Le Ressuscité nous invite à mourir à une certaine conception égoïste de l’existence, pour revivre dans la joie de la communion avec Dieu et avec les autres. Cette vie nouvelle nous est donnée par l’Esprit du Christ qui vient transformer notre regard et nos actions si nous le laissons faire, et plus encore si nous le lui demandons.
La renaissance commence pour chaque chrétien dans le Baptême. La Confirmation nous donne force pour notre croissance, en particulier dans le service des autres. Et à chaque Eucharistie, la Voix de Jésus résonne, l’Esprit Saint est invoqué sur nous pour entretenir la Vie et la renouveler. La Vie engloutit alors en nos cœurs la maladie mortelle du péché, et laisse place au fruit du Christ.

Prière universelle :

PU 4e dimanche de Pâques A

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Jésus semble s’appliquer plusieurs images, lesquelles ?

Comprendre sa foi :

Que nous enseigne l’image de la porte, que nous dit-elle de la mission de Jésus ?

Vivre avec Jésus :

Quelles sont les portes que j’emprunte pour vivre mieux ? Est-ce que je cherche celle que le Christ veut pour moi ?

4e dimanche : Quel bonheur ?



4e dimanche ordinaire A :
Matthieu 5, 1-12

Heureux…

Nous espérons tous être heureux. C’est notre moteur vital, celui qui nous fait aller au-delà de toutes les contradictions et affronter les embûches de la vie. Mais quel bonheur cherchons-nous ? Après quoi courons-nous ? Quel est le principe de nos choix ? Quelle est notre visée principale ? Le Fils de Dieu est venu nous apporter de la lumière à ce sujet. Il est venu réchauffer nos cœurs engourdis, gelés par le péché.
Les Béatitudes viennent donc nous toucher au plus profond de notre humanité. Dimanche dernier, Jésus a montré sa cible, pour notre bien : la conversion. Nous avons besoin de changer notre manière de penser qui a été obscurcie par le péché. Ce dimanche il inaugure sa prédication en tirant sa première flèche, et il frappe en plein centre : notre désir de bonheur. C’est le but de notre vie qu’il faut commencer par mettre en ordre, et pour cela Jésus fait résonner le fond de notre cœur, il fait vibrer une corde sensible.
Comme il s’agit de conversion, rien d’étonnant à ce que notre sensibilité soit un peu troublée par l’appel du cœur profond. Les Béatitudes pour une part nous fascinent, et pour une part nous font peur. Elles vont à l’encontre de ce que le monde cherche, de ce vers quoi nous sommes si souvent tendus, de nos conceptions humaines du bonheur, des logiques que notre société nous impose. Beaucoup des valeurs qu’elles mettent en avant suscitent, certes, notre admiration, mais le prix d’acquisition semble bien élevé. Qu’est-ce qui les rendra recevables ?
Peut-être est-ce un changement de point de vue auquel Dieu nous appelle. Nous voyons les choses en fonction de notre ego, de l’individualité dans laquelle nous sommes enfermés. Mais le bonheur ne peut venir de nous. Il est fait pour être reçu. Le point de vue à adopter, ou plutôt à apprendre, est celui de Dieu de qui et par qui seul peut venir tout bonheur. L’invitation à la conversion est radicale, le retournement proposé, total.

Prière universelle :

PU 4e dimanche ordinaire A
PU 2 février, Présentation du Seigneur

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Que peuvent nous dire les temps utilisés pour les verbes, le présent et le futur ?

Comprendre sa foi :

Y a-t-il un bonheur pour cette vie selon les Béatitudes ?

Vivre avec Jésus :

Quel pas puis-je faire aujourd’hui pour entrer un peu plus dans la recherche de ce bonheur ?

3e dimanche : Dans le carrefour des païens



3e dimanche ordinaire A :
Matthieu 4, 12-23

Jésus commença à proclamer : « Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche. »

C’était en Galilée. En périphérie de la Terre Promise, déjà presque en pays païen, c’est là, dans un carrefour, que tout a commencé. Un pays d’ombre, pas toujours bien fréquenté, et sans doute aussi un pays d’anonymat, comme le sont les lieux de passage. Tout le monde allait son chemin. Tout le monde faisait ses affaires. On parlait un peu de tout, on entendait beaucoup de mots et de langues, mais il est probable que l’on écoutait peu. Chacun était à son commerce, à son réseau de relations, à sa carrière ou à sa famille. Tout comme nous aujourd’hui. Peut-être couraient-ils juste un peu moins vite, ou un peu moins loin, mais à peine.
Ne pensons pas que ce monde était essentiellement différent du nôtre. L’homme est le même hier et aujourd’hui. Les révolutions successives, jusqu’à la révolution numérique, ne changent guère les dynamiques profondes du cœur humain. On courre en tous sens, sans bien penser à ce que l’on fait ni où l’on va. Bien souvent on tourne le dos aux autres, on s’éloigne, peut-être est-on pris dans une fuite en avant sans trop savoir où l’on va ni pourquoi. Ou alors on suit le mouvement, on suit la foule, sans choisir la destination.
C’est dans ce monde, c’est dans notre monde, que Jésus appelle à se retourner, à se convertir, à changer sa manière de voir la vie. Cri de réveil. Jean-Baptiste est arrêté et va vers la mort, au nom de l’amour de la vérité et de la vérité de l’amour. Tant de prophètes aujourd’hui sont ainsi muselés pour avoir parlé autrement que la foule, à contre-sens des instincts désordonnés. Ils précèdent le Christ, peut-être sans le savoir. Ils annoncent la lumière. Et Dieu vient pour que puisse jaillir cette Vie.
Dieu est venu parmi nous. Jésus a parlé en public, il a annoncé à tous ce qu’il avait à dire. Mais il n’a pas cherché à convertir tout le monde. Il en a choisi certains plus particulièrement pour qu’ils poursuivent sa mission. Dieu vient encore parmi nous si nous voulons bien lui prêter nos cœurs et nos corps. Dieu parle à qui désire autre chose. Certains laissent tout. D’autres continuent leur vie. Jésus a lancé un mouvement, il a mis en mouvement. Les premiers disciples ont changé la direction de leur vie, ils ont marché vers autre chose, vers plus de vie. Serai-je de ceux-là ?

Prière universelle :

PU 3e dimanche ordinaire A

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Jésus s’installe au carrefour des nations, mais prêche dans les synagogues : se contredirait-il lui-même ?

Comprendre sa foi :

Qu’est-ce que cette « conversion » ?

Vivre avec Jésus :

Et moi, aujourd’hui, en quoi dois-je changer ma manière de voir le monde et d’agir ?

31e semaine : À travers un échange de regards



31e dimanche ordinaire C :
Luc 19, 1-10

Il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d’impôts, et c’était quelqu’un de riche. Il cherchait à voir qui était Jésus.

Zachée a réussi dans la vie selon les critères de ce monde, il se trouve haut dans l’échelle sociale, il est riche. Mais de son métier, on peut déduire qu’il devait être beaucoup plus haï qu’aimé. Collaborateur avec l’envahisseur romain, homme d’argent, sans doute incontournable à Jéricho puisqu’il est le chef des taxes, beaucoup de monde devaient le trouver peu fréquentable, et bien d’autres gens ne devaient le fréquenter que comme une source de profit ou pour éviter d’avoir des ennuis. Est-ce pour cela que Jésus, lui aussi, s’est invité chez lui ?
Jésus ne regarde pas à la fonction ou aux capacités, mais à la personne. Il ne se soucie pas de la catégorie socio-professionnelle, mais du cœur. Zachée avait surtout besoin d’être sauvé. Perdu, il devait être retrouvé. C’est ainsi que Jésus le voyait. Petit de taille, et toujours noyé dans la foule, il s’élevait au-dessus des autres et les écrasait pour exister. Quelles blessures se cachaient derrière sa réussite sociale, son ascension au sommet de l’arbre social, son regard hautain ? Était-il vraiment heureux de son sort ? Avait-il le cœur si fermé qu’il n’en donnait l’air ? Pourquoi cherchait-il à voir Jésus ? Était-ce une attraction pour la star « people » de l’époque, pour « l’homme à avoir vu pour en parler » ? Ou son désir était-il plus profond que cela ? Mystérieux Zachée. Mystérieux « Zachées » qui nous entourent…
Il désirait voir Jésus, et, justement, pour Jésus cela tombait fort bien : il était venu sur terre pour des gens comme lui. La rencontre était donc toute préparée ! Jésus regarde Zachée. Il l’appelle par son nom. Il l’aime et lui donne ainsi une nouvelle identité. Il le fait exister de manière nouvelle. Zachée descend de la hauteur de l’orgueil où il se réfugiait. Il accueille Jésus. Il ouvre son cœur aux pauvres, révélant ainsi ce qui s’y trouve, au-delà des apparences, au-delà de toute attente. Il se reconnait petit, et devient grand par son humilité. Il donne ses biens aux pauvres, et devient riche devant Dieu. Voilà la puissance du regard d’amour du Christ. Voilà la puissance de sa miséricorde.

Prière universelle :

PU 31e dimanche ordinaire C

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Pourquoi Jésus semble-t-il insister à donner en exemple la conversion des publicains ?

Comprendre sa foi :

Que nous apprend Zachée sur le sacrement de la conversion ?

Vivre avec Jésus :

Mon regard d’amour se pose-t-il sur les « Zachée » qui m’entourent ?

24e semaine : Faire la joie de Dieu



24e dimanche ordinaire C :
Luc 15, 1-32

Il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de conversion.

La joie de Dieu : ce doit être quelque chose ! Quand, à la maison, nous retrouvons un objet perdu, nous sommes bien contents, surtout si c’est un objet de valeur. Tout ceux que nous rencontrons peuvent voir notre visage rayonnant. Quand, dans notre travail, une affaire qui semble compromise se révèle sauvée, cela fait chaud au cœur et remonte le moral. Tout notre entourage profite de la paix et de l’enthousiasme revenus. Quand un enfant revient chez ses parents ou vers ses frères et sœurs après des années d’éloignement, et peut-être de brouille, c’est un apaisement, même quand cela arrive au milieu de bien des difficultés. Beaucoup d’autres familles se réjouissent aussi et reprennent espoir pour leurs propres divisions. Mais la joie de Dieu, combien doit-elle être plus grande encore que tout cela ! Et quel fruit doit-elle porter pour le monde !
Ne nous privons donc pas de faire la joie de Dieu. Nous pouvons tous réjouir le cœur de Dieu, car nous avons tous besoin de conversion, de nous laisser trouver, de répondre à l’invitation du Seigneur qui crie dans le désert pour nous appeler, de rentrer à la Maison du Père. Nous avons un besoin vital de sa Miséricorde. Elle nous est offerte dans l’Eucharistie, Table à laquelle le Seigneur invite les pécheurs qu’il a rachetés, table fraternelle où la famille des enfants de Dieu est restaurée, où tous se réjouissent du retour de chacun, de la communion retrouvée. Quelle joie nous est donnée de vivre à la Table de la Réconciliation avec Dieu, qui est aussi réconciliation avec les hommes, et lieu d’intercession pour tous ceux qui sont encore loin !
Car, revenus à la maison, nous sommes invités à communier à l’inquiétude de Dieu pour les pécheurs perdus, pour les brebis égarées, pour les fils infidèles. C’est à notre tour aussi d’aller au Nom du Christ manger avec les pécheurs, leur montrer notre amour, notre désir de retrouver avec eux la communion. C’est à nous aussi d’espérer, de les aider, de nous réjouir de leur retour. Plus encore : comme Jésus attirait à lui les pécheurs, ainsi devons-nous devenir aimables en son Nom
Nous autres chrétiens, sommes-nous pour nos frères et sœurs l’image du Père qui attend sur le chemin celui qui gaspille sa vie ? Sommes-nous l’image du Berger qui va chercher la brebis égarée refusant de participer à la joie du salut ? Sommes-nous ceux qui ont choisi d’aimer les premiers ? Nous nous réjouissons de loin de la conversion des pécheurs. Mais il nous est parfois bien difficile d’accueillir les pécheurs tant qu’ils sont encore prisonniers de leur péché. C’est pourtant à ce moment qu’ils ont le plus besoin d’être aimés, afin qu’ils puissent se convertir. Courir après la brebis égarée, rechercher la pièce d’argent perdue, est-ce autre chose qu’aimer le pécheur en dépit de son péché ? On l’aime parce que toute personne est aimable, toute personne a besoin que l’on croie à sa conversion, qu’on l’espère. Nous avons besoin de conversion pour accueillir chaque pécheur, et connaître la joie de Dieu.

Prière universelle :

PU 24e dimanche ordinaire C

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Dans la première phrase, les pécheurs viennent à Jésus, et dans les paraboles Dieu va vers les pécheurs : Jésus répond-il à la question des pharisiens ?

Comprendre sa foi :

Pourquoi donc le thème du péché et de la conversion est-il si central dans la foi chrétienne ?

Vivre avec Jésus :

Suis-je conscient de mon besoin de conversion ? Ai-je le cœur ouvert pour accueillir et aimer les pécheurs ?

Travailler ou prier ? Avec les Pères du désert… 5/5



Travailler ou prier : quelle question !

Nous arrivons au bout de l’enquête chez les Pères du désert au sujet des liens entre travail et prière se poursuit… Dernière contribution à la réflexion. Après Abba Antoine (prière et travail main dans la main), Abba Sylvain (unification, bon sens, et mesure), Abba Or (travail et humilité), Abba Poemen (apprendre à discerner), voici la cinquième et dernière étape… Suivez-moi pour la fin de ces visites ! Poursuivre la lecture

Révélation sur la paresse



La paresse dans la Bible

La paresse nous guette ! Ces pages, qui nécessitent de se donner du mal pour les lire, vont tenter de débusquer ce défaut qui se camoufle sous des dehors honorables. Le sujet vaut l’effort, car il touche beaucoup de monde, et personnellement, j’éprouvais le besoin de le creuser un peu… Pour ce faire, j’ai ouvert la Bible, et j’ai cherché ce que la Parole de Dieu nous dit à ce sujet : que nous révèle-t-elle sur la paresse ? Poursuivre la lecture

Des communautés en conversion écologique



Communion « Laudato Si »:
Des communautés en chemin de conversion écologique

Dans la dynamique de l’Encyclique Laudato Si du Pape François, le monde monastique se laisse bousculer et accepte de se remettre en question. En effet, l’Écologie prônée par l’Église ne peut se réduire à des mesures de transitions, aussi nécessaires soient-elles, mais nous invite à une conversion profonde de nos vies personnelles et communautaires, afin de trouver notre joie à vivre ensemble et à être uni dans notre maison commune. Une moniale témoigne de ce qui a été vécu. Cet article est paru dans le bulletin « Le lien des moniales » de juin 2019 et publié avec leur aimable autorisation. Bonne lecture ! Poursuivre la lecture